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Avec un père médecin et une mère dentiste, rien ne prédestinait Albert Dupontel à devenir acteur. Né à Saint-Germain-en-Laye en 1964, le jeune Albert est un enfant turbulent, qui se fait renvoyer de l’école dès la maternelle ! Pour canaliser son énergie, il pratique le judo et la gymnastique. Après le bac, il s’engage dans des études de médecine mais finit par abandonner pour se former à la comédie au Théâtre National de Chaillot.
Albert Dupontel débute en jouant de petits rôles dans La Bande des quatre de Jacques Rivette et Encore de Paul Vecchiali, avant d'effectuer un bref passage au sein l'école d'Ariane Mnouchkine. Mais c'est au début des années 90 qu'il se fait remarquer du grand public avec ses Sales histoires sur Canal +, qui donneront lieu à son premier one man show, Sale Spectacle, à l'Olympia.
Dès 1992, Albert Dupontel met en scène son premier court-métrage, Désiré, avant de s'illustrer trois ans plus tard dans le film de Jacques Audiard, Un héros très discret. Il est nominé au César du meilleur second rôle masculin, ce qui lui vaut la reconnaissance de ses pairs.
L'année 1996 marque la réalisation de son premier film, Bernie, qui, s'il ne fait pas l'unanimité, a le mérite de poser la personnalité de son auteur. Après avoir partagé l'affiche avec Michèle Laroque dans Serial Lover, il signe la mise en scène de son deuxième film, Le Créateur, une réflexion sur le statut d'artiste. Albert Dupontel participe ensuite à la comédie dramatique La Maladie de Sachs et varie les projets tels que le drame Irréversible (2002), la comédie romantique Monique ou encore le polar Le Convoyeur en 2004.
La même année, Jean-Pierre Jeunet lui offre le rôle de Célestin Poux dans Un Long Dimanche de fiançailles puis il incarne un virtuose de la musique dans Fauteuils d'orchestre. Albert Dupontel tourne alors son troisième long métrage, Enfermés dehors, avant de revenir en Président aux dents longues. En 2007, il rejoint le casting de Jacquou le Croquant, Odette Toulemonde, L'Ennemi intime ou encore le policier Chrysalis.
En 2008, Albert Dupontel est l'une des têtes d'affiches du nouveau film choral de Klapisch, Paris, puis décroche le rôle principal du sombre Deux jours à tuer. Il tourne ensuite les comédies Louise Michel et Le vilain avant d'interpréter le cancer de Jean Dujardin dans Le bruit des glaçons de Bertrand Blier. En 2010, Albert Dupontel est à l'affiche de La proie.
A la ville, Albert Dupontel partage la vie de l'actrice Claude Perron.