La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Ils se mobilisent. Alors que la violence qui règne actuellement en République démocratique du Congo (RDC) a récemment atteint un très haut degré, l’ancien président Jacques Chirac et la Première dame Valérie Trierweiler ont joint leurs forces pour protéger la population de ce pays. Tous les deux ont en effet rédigé une tribune publiée dans Le Monde dans laquelle ils appellent l’Organisation des nations unies (ONU) à "remplir son mandat" et donc, à intervenir.
Une résolution du Conseil de sécurité ?
"Connaissez-vous le Kivu ? Un drame s'y joue. (...) Avec déjà des millions de morts et d'autres millions de vies dévastées. Un drame que la communauté internationale pourrait arrêter. A l'instant. Il lui suffirait de donner l'ordre aux dix-sept mille soldats (ndlr : en mission pour l'ONU) de faire leur métier et de remplir leur mandat", ont-ils ainsi écrit. L’ancien président sénégalais Abdou Diouf,la ministre de la Francophonie Yamina Benguigui et l’ancien boxeur Mohamed Ali ont également participé à l’écriture de ce texte, tandis qu’une quinzaine de personnalités dont l’ancien ambassadeur de France Stéphane Hessel , le réalisateur américain Jonathan Demme et la Libérienne Leymah Gbowee ( prix Nobel de la paix en 2011) ont signé cette lettre.
"Faute d'application réelle de son mandat pour intervenir", les 17.000 soldats de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco) "regardent et constatent", ont-ils par ailleurs déploré avant d’ajouter : Ils "attendent une résolution du Conseil de sécurité qui leur permettrait d'agir".
Viols et massacres à répétition
"L'horreur, ces derniers jours, a franchi un nouveau degré. Des escadrons, dont le groupe baptisé M23, font des incursions à Goma et sèment la terreur dans sa périphérie", ont-ils également regretté. Et de poursuivre : "Ils ravagent et ils tuent. Et ils violent. Ils violent par centaines de milliers les femmes et les enfants pour terroriser la population". Depuis que la rébellion Mouvement du 23 mars (M23) s’est officiellement retirée de Goma au début du mois de décembre, la région du Kivu est en proie a de terribles troubles. Les rebelles avaient pourtant accepté de se retirer en échange de l'ouverture de négociations de paix. Mais alors que ceux-ciont été suspendus vendredi jusqu'à début janvier, la situation se détériore de jour en jour.
Le M23 est essentiellement formé d'ex-rebelles qui, après avoir été intégrés en 2009 dans l'armée congolaise, se sont mutinés en avril dernier et combattent depuis l'armée régulière dans la région du Kivu.