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Le 16 octobre 1984, le corps inanimé du petit Grégory, 4 ans, est retrouvé dans la Vologne, une rivière du Grand-Est, pieds et poings liés. S'ensuit l'une des affaires judiciaires les plus médiatisées et suivies de l'histoire. Quatre décennies plus tard, où en est l'enquête et que sont devenus les principaux protagonistes de l'affaire, à commencer par la famille du petit garçon ?
Quand on pense au petit Grégory, quiconque peut se remémorer l'image du garçonnet, avec ce visage souriant, les cheveux mi-longs bruns et bouclés, un pull orange, sur un fond de couleur bleue. L'enquête continue aujourd'hui de patiner. Impossible de mettre la main sur les corbeaux qui envoyaient des lettres de menaces aux parents et grands-parents de Grégory, dans une affaire parsemée de mensonges et d'affirmations finalement réfutées par la suite. Plusieurs mises en examen ont également été annulées, des fausses pistes étudiées, et des vices de procédures ont empêché de comprendre véritablement ce qu'il s'est passé autour de la Vologne le 16 octobre 1984.
Aujourd'hui, l'enquête et la détermination des parents du petit garçon se poursuivent. Auprès de France Info, l'avocat des parents de Grégory confirmait que ces derniers souhaitaient de nouvelles expertises, notamment sur "l'audiométrie vocale" (...) À partir des enregistrements du corbeau, on peut (peut-être) (...) retrouver la voix pour pouvoir faire des comparaisons". Pour rappel, le corbeau menaçait (en plus des lettres) la famille par téléphone, en modifiant sa voix (il s'est avéré par la suite que cinq corbeaux en tout envoyaient des courriers).
Pendant ces longues années d'enquête, toute la famille a été auditionnée et parfois accusée, creusant davantage les relations familiales marquées par des conflits et de la jalousie avant même la disparition du petit Grégory. Que sont devenus les parents de Grégory, ses grands-parents ou encore le premier juge de cette affaire ? Découvrez-le dans notre diaporama ci-dessous.
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Jean-Marie et Christine Villemin (un temps suspectée d'être à l'origine du meurtre de son fils) tiennent aujourd'hui à rester dans l'anonymat. Les parents du petit garçon ne sont en effet plus apparus à la télévision depuis 1994, soit 30 ans. Le couple a trois enfants et sont également grands-parents. Ils ont emménagé en région parisienne. Le père est désormais à la retraite et est âgé de 66 ans. Quant à Christine Villemin, âgée de 64 ans, elle travaillerait toujours à Paris.
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Adolescente de 15 ans au moment des faits, elle faisait partie de l'entourage familial des Villemin. Cette dernière avait raconté avoir participé à l'enlèvement du petit Grégory avant de finalement se rétracter. Emprisonnée pendant 38 jours en 2017 pour "enlèvement suivi de morts", elle a finalement été invalidée. Aujourd'hui, elle vit toujours dans les Vosges, a trois garçons et est grand-mère. En 2018, elle a écrit son livre "Briser le silence" aux éditions Michel Lafon dans lequel elle revient sur cette affaire et sur son ressenti. La même année, elle accorde une interview au Parisien, dans laquelle elle affirme que "l'affaire Grégory (l'a) brisée".
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Premier juge de l'affaire, il a rapidement été critiqué pour sa gestion de l'enquête, dans laquelle plusieurs erreurs judiciaires ont été constatées. En 2017, il se donne finalement la mort, alors que l'enquête s'apprêtait à être rouverte.
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