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Le 30 mars 2024, le monde entier retient son souffle. Un crâne a été découvert par une promeneuse à proximité du Haut-Vernet. Après analyse, le verdict tombe : il s'agit d'Emile Soleil. Après neuf mois d'investigations minutieuses et une mise en situation, son corps a été retrouvé à 2 kilomètres du lieu de sa disparition, sur un sentier de randonnée .
Une enquête en cours
Les vêtements du garçonnet ont aussi été retrouvés, à côté de la zone de la découverte du corps. Suite aux investigations, le procureur Jean-Luc Blachon s’est exprimé sur l'affaire. Les analyses ADN du crâne ont révélé des “petites fractures”, des “fissures post mortem" et des traces de morsures "probablement causées par un ou des animaux".
"Un maxillaire est absent, sans que l’on puisse savoir s’il s’est détaché naturellement ou sous l’effet d’une traction", détaille le magistrat lors du point presse à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), le mardi 2 avril. Pour l'instant, la thèse de l'accident ou la piste criminelle sont étudiées.
La famille, pieuse et soudée
Le portrait familial est celui d'un clan soudé, très pieu, avec un détour paternel par la mouvance d'extrême-droite. Les parents du garçonnet sont âgés d'une vingtaine d'année. La mère est femme au foyer tandis que le père est un ingénieur issu de Centrale Lyon au passé politique chargé.
Selon Paris Match il s'agit d'un "ancien membre de l’Action française (groupe d'extrême-droite)" qui "a un temps milité au sein du groupuscule Bastion social à Marseille”.
La petite soeur d'Emile : qui est-elle ?
Selon le curé de la chapelle d’Aix, la famille est “ aimante, pleine d’humour et d’esprit, extrêmement soudée mais pas sectaire”. Ensemble, le couple a eu deux enfants, Emile, 3 ans et une petite soeur, âgée de 2 ans.
La petite soeur du garçonnet, très peu exposée par le clan, se nomme Alaïs. Un prénom qui signifie "de noble lignée" en langue germanique.
Le profil autoritaire du grand-père
Après les révélations par le Canard enchaîné du caractère violent du grand-père, âgé d'une cinquantaine d'années. TF1 dévoilait que Philippe V., a aussi été cité dans le cadre d’une affaire de viol sur mineur.
Les faits remontent en 1993, au "Village d'enfants du Riaumont". En 2016, Jean L., accuse Philippe V. ainsi qu'un autre homme, de viols et de violences. Les agressions se seraient déroulées dans une salle servant à "punir et recevoir les châtiments". Une enquête est ouverte par les policiers pour des faits de "viols et agressions sexuelles sur mineur par personne ayant autorité".
En 2018, Philippe V. est placé en garde à vue, il avoue avoir agi selon les "méthodes d’éducation dispensées au sein de l’institution" et avoir donné "des gifles, des coups de pied au derrière et parfois des coups de poing". Cependant, il nie les accusation d'agression sexuelle, tandis que le second homme reconnaît les faits. Philippe V. sera finalement placé sous le statut de témoin assisté.