De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le 8 juillet 2023, la disparition d'un enfant de deux ans et demi dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) émeut la France entière. Neuf mois plus tard, des ossements appartenant au garçonnet ont été retrouvés par une randonneuse, confirmant le décès du petit dénommé Emile. L'enquête se poursuit pour déterminer les circonstances du drame. En parallèle, la famille de la victime tentent de se reconstruire.
Selon La Provence, qui a pu s'entretenir avec les proches de la famille, la suite des expertises est très attendue. "Aujourd’hui, on attend des réponses scientifiques pour savoir comment est mort ce petit garçon. C’est la seule chose qu’on attend", détaille Maître Isabelle Colombani, l'avocate des grands-parents maternels d'Emile. Une connaissance se livre au quotidien régional : "Pour la famille, c’est une épreuve très douloureuse et très compliquée. Le fait d’avoir été ou d'être encore suspectée, voire accusée par certains est également très difficile à supporter pour elle".
Une disparition lors de la chasse aux oeufs
Dans un récent article, le magazine Closer lie la tragique mort du petit Emile à celle de Raphaël, âgé de trois ans, survenue le 3 avril 1988. A une centaine de kilomètres du Haut-Vernet, où Emile a disparu, le petit Raphaël se trouvait chez ses grands-parents à l'occasion d'une chasse aux oeufs de Pâques. Comme le souligne le magazine, les deux affaires se ressemblent sur de nombreuses caractéristiques.
Grands-parents, petits villages... Les similitudes entre les deux affaires
Comme le commente Closer, plusieurs similitudes existent entre les deux affaires. Très vite, d'importants moyens ont été déployés pour retrouver l'enfant : équipe cynophile, pompiers, militaires... Si les recherches ont été quelques temps infructueuses, les deux villages où les enfants ont disparu étaient petits, et ne comptaient pas plus d'une centaine d'habitants. Le petit Raphaël, lui, avait disparu à Castellet-En-Luberon (Vaucluse). Les deux enfants se trouvaient également chez leurs grands-parents respectifs au moment de leur disparition.
Une différence de taille est toutefois à souligner entre les deux affaires : le corps du petit Raphaël a été retrouvé trois jours après la disparition, contre neuf mois pour le petit Emile.
Le petit Raphaël serait "mort d'épuisement"
Le soir du 6 avril 1988, soit trois jours après la disparition de Raphaël, le corps de l'enfant est retrouvé sans vie, à deux kilomètres du village. Les analyses n'ont relevé aucune trace suspecte, et l'examen médico-légal a conclu à une mort due à l'épuisement. Comme l'indique Closer, le bambin se serait rendu "dans un endroit boisé en contrebas d'un chemin forestier sur les pentes du haut Lubéron". L'enfant serait décédé après une chute accidentelle, le lieu où il a été retrouvé semblant "inaccessible à pied pour un enfant aussi jeune".
L'une comme l'autre famille ont du faire face à la perte déchirante d'un enfant, et à la reconstruction difficile mais nécessaire qui suit le drame.