Paul G., 31 ans est accusé d’avoir violé Gisèle Pelicot en 2016. Il a reconnu les faits dans leur totalité ce vendredi 8 novembre, avant de faire part à la cour de son souhait de devenir pasteur.
Ses derniers mots à Monique Olivier. Quelques semaines avant son décès, Michel Fourniret aurait écrit une lettre à son ex-épouse, alors détenue à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne). Mercredi 15 septembre, une source proche du dossier a révélé à L'Ardennais le contenu de ce courrier, décrit comme long et très confus par le quotidien. L'ancienne femme de l'Ogre des Ardennes, incarcérée pour complicité de meurtre et non-dénonciation de meurtre, a reçu la missive le 23 août... Alors que son ex-mari est décédé le 10 mai 2021, à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière.
Connu pour ses déclarations alambiquées, Michel Fourniret fait référence à la lettre de Saint-Paul apôtre aux Corinthiens. D'après le journal régional, voici un élément de son courrier, surligné : "Car il nous faut tous comparaître devant le TRIBUNAL de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps". Le tueur en série n'aurait pas fait d'allusion explicite au meurtre d'Estelle Mouzin, qu'il a avoué quelques mois avant son décès.
La lettre de Michel Fourniret entre les mains des enquêteurs
Maître Richard Delgenès, avocat de Monique Olivier, a confirmé à L'Ardennais que la lettre avait été transmise "à la juge d’instruction Sabine Khéris, chargée du dossier sur la disparition d’Estelle Mouzin depuis 2019". Les experts souhaitent approfondir les écrits du défunt, qui pourraient contenir des indices ou des messages codés.
Si Michel Fourniret a avoué avoir commis onze crimes entre 1987 et 2003, il est suspecté dans plusieurs autres affaires de meurtres et de disparitions. La justice s'interroge notamment sur la période dite "blanche" entre les années 1990 et 2000, où aucun crime ne lui a été attribué.