Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
L'inflation qui avait explosé et l'augmentation des retraites appliquée en 2022 et 2023 vont avoir une influence sur le taux de CSG qui vous sera prélevé l'année prochaine, en 2025. Mais il se pourrait bien que...
Avec l’arrivée de l’hiver, le plaisir de profiter de la chaleur d’une cheminée s’accompagne d’un devoir souvent méconnu : le ramonage. Cette obligation légale, essentielle pour la sécurité des foyers,...
A la Une de la presse people cette semaine : selon Closer, René-Charles Angélil, le fils de Céline Dion, serait dans une mauvaise passe, tandis que Sylvie Vartan se serait vengée contre Laeticia Hallyday dans...
Le phénomène est méconnu, voire inconnu de la majorité des voyageurs, même des grands globe-trotters. Un billet d'avion jeté à la légère après avoir débarqué et passé les contrôles peut s'avérer être...
Des millions de personnes sont devenus aidants pour s’occuper d’un proche en situation de dépendance. Un travail à part entière qui contraint l’aidant à diminuer, voire arrêter totalement son activité...
Istock,stockphotoÉté 1987, France. Tout commence la nuit du dimanche 16 au lundi 17 août 1987, comme le racontait 20 minutes en 2013, à l'occasion d'une série sur les crimes survenus sur les lieux de vacances. Marthe Buisson, jeune fille de 16 ans, est en fugue quand elle fait de l'auto-stop sur cette fameuse aire d'autoroute de Saint-Albain, village bordé par la Saône. L'adolescente est alors enlevée par une voiture blanche avant que son corps sans vie soit retrouvé sur la bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute A6, à quelques centaines de mètres du relais autoroutier, par un coupe de touristes allemands.
Pour les enquêteurs, il est alors impossible de déterminer si la victime est morte dans le véhicule de son ravisseur, ou en tombant. "Le corps est couvert d'ecchymoses, le crâne est fracassé. Tout laisse à penser que Marthe Buisson aurait pu avoir été jetée de la portière d'un véhicule", nuance de son côté France 3. Quelques uns des effets personnels de la victime ont été retrouvés sur l'aire de repos du relais de Bourgogne, en direction de Lyon.
Une lettre anonyme, adressée aux gendarmes, révélait une plaque d'immatriculation supposée faire avancer l'enquête. En vain. En 1996, soit près de dix ans après le meurtre, de nouveaux témoignages ont permis de remonter jusqu'à un homme, qui se serait donné la mort quelques semaines après les faits. "L'hypothèse n'a jamais pu être vérifiée", affirme France 3.
Peu de temps après le meurtre de Marthe Buisson, un nouvel assassinat survient sur l'aire d'autoroute de Mâcon Saint-Albain...
Deux semaines plus tard, le mercredi 2 septembre 1987, nouveau drame sur l'aire d'autoroute de Mâcon Saint-Albain. Nathalie Maire, alors âgée de 18 ans, travaille en tant qu'employée saisonnière sur le relais autoroutier. Son cadavre a été retrouvé à même le sol, derrière le comptoir de sa baraque à frites. Retrouvée par sa soeur, Laurence, Nathalie Maire a été battue à coups de manche à balai au visage puis étranglée avec la rallonge électrique du congélateur.
Une chose est sûre : le vol n'est pas le mobile du meurtre car la caisse, contenant la recette du jour, n'a pas été fracturée, ni volée. Le viol non plus, selon le Journal de Saône-et-Loire, qui affirme que la victime ne présente pas de traces de violences sexuelles. "Un pompiste avait affirmé qu’une voiture stationné derrière la barrière de l’accès de service avait 'démarré en trombe'", écrit le quotidien régional.
La jeune femme avait été interrogée par les gendarmes au sujet de la mort de Marthe Buisson, quelques jours plus tôt. En 2008, des traces d'ADN masculines ont été découvertes sur l'une des pièces à conviction, selon 20 minutes. Les comparaisons avec l'ADN de plusieurs suspects n'ont rien donné.
Sur l'aire de Mâcon Saint-Albain, ces deux sordides meurtres s'ajoutent à la liste des crimes non élucidés, surnommée "Les disparues de l'A6". En effet, au moins douze autres jeunes femmes ont disparu dans de tragiques circonstances sur cette scène de crime qui s'étend sur 200 kilomètres entre 1984 et 2004.
Selon Le Monde, cette terrible série de meurtres a commencé en août 1984, après la disparition de deux auto-stoppeuses de 22 ans, Marie-Agnès Cordonnier et Françoise Bruyère. Aperçues pour la dernière fois sur le pont Saint-Laurent à Mâcon, les cousines n'ont jamais été retrouvées.
En novembre 1986, soit deux ans plus tard, une caissière de 22 ans, Sylvie Aubert, se volatilise alors qu'elle rentrait chez elle. Le corps sans vie de la jeune femme est retrouvé en avril de l'année suivante dans un cours d'eau. La victime avait été étranglée.
À peine un mois après la disparition de Sylvie Aubert, une adolescente âgée de 16 ans est tuée de trente-trois coups de couteau dans la cave d'un HLM de Creusot, en décembre 1986. Le corps de Christelle Maillery est retrouvé à 200 mètres de chez elle et, malgré un non-lieu rendu en 1990, l'affaire est relancée en 2005. Jean-Pierre Mura, homme âgé de 44 ans, est mis en examen pour homicide volontaire en décembre 2011.
En décembre 1990, soit trois ans après les meurtres de Marthe Buisson et Nathalie Maire, le corps d'une enfant de 13 ans, nu et partiellement calciné, est retrouvé dans un bois des environs. "Les examens attestent que la fillette a été saoulée avant de subir des violences sexuelles", explique Le Monde. Carole Soltysiak, la victime, a reçu quatre coups de poignard au thorax et a été étranglée. Si l'ADN extrait du sperme retrouvé par les enquêteurs est comparé à celui du tueur en série Francis Heaulme et de deux autres hommes, les analyses se sont avérées infructueuses.
Six ans plus tard, c'est au corps de Christelle Blétry, 20 ans, d'être retrouvé dans un fossé. La jeune femme, qui était élève au lycée agricole de Vérosvres, rentrait de chez des amis quand elle a fait la rencontre de son meurtrier, qui l'a tuée de 123 coups de couteau. En 2014, un père de famille alors âgé de 56 ans avoue être l'auteur du meurtre après que les enquêteurs ont découvert son ADN sur les effets personnels de Christelle Blétry. "Il figurait dans le fichier des empreintes génétiques depuis 2004 après une tentative d'agression sexuelle", précise Le Monde.
Peu de temps après le meurtre de Christelle Blétry, une autre jeune femme disparaît dans les environs. Il s'agit de Virginie Bluzet, alors âgée de 21 ans. Le corps de la victime est retrouvé en bord de Saône après avoir passé cinq semaines dans l'eau. "Elle a été menottée, bâillonnée et sa tête recouverte d'une taie d'oreiller", détaille le quotidien. L'enquête a été relancée en février 2010.
Le corps de Vanessa Thiellon est également retrouvé en bord de Saône, du côté de Mâcon selon les informations du Monde, en 1999. Alors âgée de 17 ans, l'apprentie cuisinière est décédée des suites d'une overdose mais aurait été sauvagement battue.
Si la macabre série des disparues de l'A6 s'interrompt pendant six ans, elle reprend avec le meurtre d'Anne-Sophie Girollet, 20 ans, qui disparaît soudainement alors qu'elle devait rejoindre son petit-ami. La victime, retrouvée dans la Saône, est morte par suffocation suite à des coups reçus au thorax.
Le dernier meurtre de la série des disparues de l'A6 survient en 2005 dans la région du Creusot quand Corinne Taret, âgée d'une trentaine d'années, est retrouvée la tête en sang dans la cour de son exploitation. Après deux ans dans un état végétatif, la victime décède en février 2007.
Découvrez encore plus d'actualités, en vous abonnant à la newsletter de Planet.fr .
Votre adresse mail est collectée par Planet.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.
logo planet
