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Affaire classée. L'enquête préliminaire visant le politologue Olivier Duhamel dans l'affaire d'inceste subi par son beau-fils Victor a été classée sans suite "en raison de la prescription de l'action publique". Comme le rapporte l'AFP, relayé notamment par franceinfo, c'est ce qu'a annoncé le parquet de Paris ce lundi 14 juin. Le constitutionnaliste a pourtant reconnu "difficilement" avoir agressé sexuellement son beau-fils après avoir été entendu comme suspect libre le 13 avril dernier par la brigade de protection des mineurs. Le politologue aurait expliqué avoir commis "une grosse bêtise, une faute impardonnable au regard de la différence d’âge", selon les informations du Parisien. Pour autant, des sources proches de l'enquête assurent au quotidien que le politologue aurait "cherché à minimiser les faits", tant sur leur durée que sur leur gravité. Dans une déclaration spontanée, Olivier Duhamel aurait avoué "des attouchements, caresses et baisers".
Cinq mois après l'ouverture d'une enquête pour "viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité sur mineur de 15 ans", "le parquet de Paris a procédé ce jour au classement sans suite de la procédure, en raison de la prescription de l'action publique", écrit le procureur dans un communiqué.
Mettre à jour de potentielles nouvelles victimes
"Ce motif de classement est retenu lorsque les faits révélés ou dénoncés dans la procédure constituent une infraction qui aurait donné lieu à poursuites de la part du parquet si le délai fixé par la loi n'était pas dépassé", a écrit Rémy Heitz dans le communiqué. L’enquête avait malgré tout été ouverte d’établir si les faits sont oui ou non prescrits, et surtout de mettre à jour de potentielles nouvelles victimes. Pour rappel, Victor Kouchner avait déposé plainte contre Olivier Duhamel le 21 janvier dernier. Une plainte survenue après la révélation de l'inceste qu'il aurait subi enfant dans le livre La Familia Grande, écrit par sa soeur Camille et publié le 7 janvier dernier.
Avant de tout dévoiler dans cet ouvrage, Camille Kouchner avait pris le soin d’informer son beau-père qu'elle allait révéler ce lourd secret familial. La réponse n'a pas été les excuses attendues mais une menace de suicide selon la juriste désormais âgée de 45 ans. "Je vais t’expliquer que tu aurais pu, au moins, t’excuser", a-t-elle écrit dans son livre. "Prendre conscience et t’inquiéter. Je vais te rappeler que, au lieu de ça, tu m’as menacée. Message sur mon répondeur : 'Je vais me suicider'", rapportait Le Monde. Camille Kouchner avait été soutenue par son père dans son choix de rendre public cet inceste. "Un lourd secret qui pesait sur nous depuis trop longtemps a été heureusement levé", avait en effet réagi le 4 janvier Bernard Kouchner, dans un communiqué transmis par son avocate, Maryline Lugosi, et relayé par Le Parisien. "J'admire le courage de ma fille Camille", y assure l'ancien ministre. L'ancien ministre de la Santé aurait même voulu "péter la gueule" à Olivier Duhamel quand il a appris les faits au début des années 2010. Alexandre Kouchner, le demi-frère de Camille et "Victor", avait également salué "leur courage" et soutenu leur "choix de briser le silence" sur Twitter.