De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une soirée qui tourne au drame. Justine Vayrac, 20 ans, passait un moment entre amis dans une boîte de nuit de Brive-la-Gaillarde (Corrèze) quand elle a disparu. Aperçue pour la dernière fois aux alentours de quatre heures du matin dimanche 23 octobre 2022, elle n'a plus donné signe... Jusqu'à ce que son corps sans vie soit retrouvé enterré dans un bois à Beynat, à une vingtaine de kilomètres de la discothèque La Charrette.
Lucas L., principal suspect dans cette affaire, a été mis en examen pour séquestration, meurtre et viol. Cet exploitant agricole âgé d'une vingtaine d'années était une connaissance de la victime avec qui il entretenait des relations amicales, et a reconnu être responsable de sa mort. Les indications qu'il a donné aux enquêteurs ont permis de retrouver sa dépouille, non loin de son domicile.
Meurtre de Justine Vayrac : une coupe de champagne au "goût bizarre"
De nombreuses zones d'ombre subsistent autour de cette enquête. Théo, un ami de Justine dont le témoignage est capital, a révélé des éléments compromettants dans les colonnes du Figaro. Présent à la soirée où la jeune femme a disparu, il raconte que cette dernière était prise de nausées dans la boîte de nuit, et avait demandé à sortir pour s'aérer. Là, les deux camarades ont croisé Lucas L., que Justine semblait connaître.
Plus tôt dans la soirée, un membre du groupe d'amis de la victime est persuadé d'avoir vu le suspectoffrir une coupe de champagne à Justine au cours de la soirée. "Je trouve que mon champagne a un goût bizarre", aurait soufflé la mère de famille à son ami. Plus tard, quand la jeune femme vomit à l'extérieur de la discothèque, elle aurait également confié : "Je suis sûr qu'on a mis un truc dans mon verre (...) Vu l'état dans lequel je suis, des gens auraient pu abuser de moi sexuellement".
L'autopsie du corps de la vingtenaire, prévue dans les prochains jours, devrait permettre de savoir si elle a été droguée ou non.
Selon le suspect, Justine et lui auraient ensuite passé une partie de la nuit ensemble...
Meurtre de Justine Vayrac : les déclarations fluctuantes de Lucas L.
Les déclarations de Lucas L. aux enquêteurs sont fluctuantes. Après avoir indiqué qu'il avait violé Justine sous la contrainte d'un autre homme, il serait revenu sur ses propos pour ensuite affirmer qu'ils avaient eu un rapport sexuel consenti chez lui.
Il a par la suite avoué avoir tué Justine Vayrac en lui portant un coup de poing au visage. Seulement voilà : lors d'une conférence de presse, le procureur de la République de Limoges, Baptiste Porcher, a indiqué que plusieurs coups avaient été portés au visage de la jeune femme, dont au moins un avec une arme contondante.
Inquiet de ne pas avoir de nouvelles de son amie, Théo aurait passé un coup de fil à Lucas vers cinq heures du matin. Le suspect lui aurait assuré être rentré chez lui et avoir laissé Justine dans sa voiture. "Elle allait mieux", lui aurait-il affirmé. Au cours de cet appel, le meurtrier présumé aurait précisé être en train de "faire des choses" avec une fille blonde...
Une déclaration qui s'ajoute au témoignage d'une jeune femme qui assure avoir passé une partie de la nuit avec Lucas le jour du meurtre de Justine.
Meurtre de Justine Vayrac : une jeune femme affirme avoir passé une partie de la nuit avec Lucas L.
D'après les informations de BFMTV, une jeune femme aurait indiqué aux enquêteurs avoir passé une partie de la nuit du 22 au 23 octobre avec le suspect, avant même que ce dernier n'avoue le meurtre de Justine Vayrac.
La jeune femme a affirmé s'être rendue chez l'individu cette nuit-là. Au cours de la soirée, elle aurait entendu un téléphone sonner, téléphone qui semblait ne pas être celui du suspect.
"Elle lui avait alors demandé alors à qui il appartenait. En guise de réponse, Lucas avait monté le son de l'autoradio, et indiqué qu'il s'agissait de son téléphone professionnel", précise la chaîne d'information en continu.
La témoin a également indiqué que le principal suspect était particulièrement mutique ce soir-là, chose qui ne lui ressemblait pas.
Un élément troublant qui s'ajoute à la liste des zones d'ombre autour du meurtre de Justine Vayrac.