Société
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Les premiers résultats de l’autopsie pratiquée sur la dépouille de Justine Vayrac ont été dévoilés. Jeudi 27 octobre, son corps sans vie, partiellement dénudé, avait été retrouvé, à proximité du domicile du principal suspect, Lucas L. Ce dernier avait fini par avouer, au terme de sa garde-à-vue, le meurtre de la jeune femme, après un rapport sexuel “consenti”. Que révèlent les premières conclusions des légistes ?
Elle avait disparu samedi 22 octobre, après une soirée en boîte de nuit, dans le centre de Brive-la-Gaillarde (Corrèze), à une quarantaine de kilomètres de son village de Tauriac, dans le Lot. Justine Vayrac, une jeune maman de 20 ans, a été retrouvée sans vie jeudi, après les aveux du principal suspect, Lucas L., en garde à vue.
Cet exploitant agricole de 21 ans, décrit comme un garçon "sans histoires" par plusieurs de ses connaissances, n’a pourtant pas répondu à toutes les interrogations des enquêteurs.
Ce soir-là, Justine le croise en boîte de nuit : ils se connaissent, de vue. Lucas lui offre une coupe de champagne. Quelques minutes plus tard, la jeune femme se sent mal ; un ami l’accomapgne dehors. Lucas L. les suit. L’ami, Théo, finit par les laisser. Plus personne n’aura, dès lors, de nouvelles de la mère de famille.
Très vite, Lucas L. fait figure de principal suspect.
Meurtre de Justine Vayrac : les aveux "minimalistes" du suspect
Jeudi, au terme de sa garde-à-vue, le jeune homme est finalement passé à table, avouant avoir tué la jeune femme après un rapport sexuel consenti, chez lui, à Beynat. Il raconte avoir ensuite enterré son corps, non loin de là, à l’aide d’un engin agricole.
Sur ses indications, la dépouille, partiellement dénudée, de Justine, a été retrouvée dans l’après-midi.
Devant les enquêteurs, Lucas L. a concédé un "coup de poing" fatal. Mais déjà, lors des premières constatations, plusieurs traces de violences étaient mises en évidence sur le corps de la victime.
De nombreuses tâches de sang ont également été retrouvées, à la fois dans la chambre et à l’intérieur de la voiture du suspect. L’on s’interroge également sur les violences sexuelles que la victime aurait pu subir.
Jusqu’ici, toutefois, Lucas L., mise en examen pour enlèvement, viol et meurtre aggravé, a refusé d’en dire plus. Son mobile demeure inconnu, tout comme le déroulé précis de son crime.
En revanche, on en sait plus, désormais, sur les causes du décès de Justine Vayrac. Les premiers rapports de l'autopsie pratiquée sur la dépouille de la jeune femme ont été revélés, indique l'AFP ce lundi.
Vidéo du jour
Dans notre diaporama, découvrez ce qu'ils nous apprennent sur les circonstances de sa mort.
La cause du décès révélée
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Selon les premiers rapports d’autopsie, dévoilés ce lundi 31 octobre, Justine Vayrac est décédée des suites d’un étranglement.
De multiples coups
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Mais ça n’est pas tout. Justine aurait également reçu plusieurs coups avant de mourir. “"Les premières constatations établissent la pluralité des coups au niveau de la face dont au moins un avec une arme contondante", énonçait déjà le procureur de la République de Limoges, Baptiste Porcher, peu après la découverte du corps de la jeune femme.
De quel objet contondant s’agit-il ? L’enquête doit encore le déterminer. Aucune arme n’aurait été retrouvée, ni même évoquée par le suspect lui-même.
Quid du viol ?
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Selon les informations de CNEWS, l'autopsie confirmerait également que la jeune femme a subi un viol.
La jeune-femme a-t-elle été droguée ?
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