La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Et si la neige disparaissait de nos sommets alpins ? Alors que la Conférence internationale sur l’étude de la neige se tient à partir de ce lundi et jusqu’au 11 octobre à Grenoble et Chamonix, pour débattre notamment des conséquences du réchauffement climatique, une récente étude montre déjà que le taux d’enneigement a chuté de 50% en 50 ans dans les Alpes, et que la neige pourrait devenir rare d’ici 2100.Déjà une baisse de 50% depuis les années 60Alors que le massif de la Chartreuse, près de Grenoble, enregistrait environ 110 cm de neige au début des années 60, le domaine n’en compte plus que 50 cm aujourd’hui, soit une fonte de 50%. Une situation qui ne devrait aller en s’arrangeant. Cette diminution du manteau neigeux a ainsi été confirmée par des séries de mesures réalisées en-dessous des 1 500 mètres d’altitude. Les Alpes du sud les plus touchéesSi les skieurs ont peut-être du mal à apprécier la différence, les chutes de neige variant d’une année sur l’autre, des scientifiques ont réussi à modéliser l’évolution du climat dans le massif des Alpes en fonction de l’altitude, de la pente ou de l’exposition au soleil. Le nord des Alpes, et avec lui le massif du Mont Blanc, devrait être le moins touché, mais on note tout de même une chute de 20 à 30% de l’enneigement. Dans le sud en revanche, cette baisse pourrait atteindre les 50 à 60%. Les scénarios les plus pessimistes prévoient eux une baisse de l’enneigement de 70 à 80% à 1 800 mètres d’altitude d’ici 2070-2100.