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Il arrive parfois que les retraités continuent à cotiser. Bien souvent, cela signifie qu’ils ont repris une activité professionnelle, généralement dans le cadre d’un cumul emploi-retraite. Il s’agit, en effet, d’un dispositif bien pratique permettant aux assurés de continuer à travailler après la liquidation de leurs droits. Dès lors, explique l’administration française sur le site du service public, ils perçoivent leur pension de retraite en plus de leur salaire. Bien souvent, comme a pu récemment le rappeler Planet, c’est une solution particulièrement efficace pour compléter ses revenus et s’assurer des vieux jours tranquilles.
Attention, toutefois ! La perception d’un salaire n’est pas sans désagréments. Elle s’accompagne de tous les désavantages supposés que connaissent les actifs. Ces nouveaux revenus sont donc imposés et soumis à la contribution sociale généralisée (CSG)... mais pas seulement ! Il faut aussi payer les cotisations de Sécurité sociale, comme n’importe quel autre travailleur. Comme n’importe quel autre travailleur, vraiment ? Récapitulatif des éléments à garder en tête pour s’éviter toute mauvaise surprise.
Cumul emploi-retraite : ce qu’il faut savoir sur les cotisations à payer
Chaque retraité bénéficiant d’un cumul emploi-retraite s’acquitte d’un panel de cotisations. En voici quelques-unes des plus importantes, indique TacoTax sur son site :
- Les cotisations d’assurance sociale, qui regroupent l’assurance-maladie, l’invalidité, le décès et la maternité
- Les cotisations à l’assurance vieillesse
- La cotisation d’allocations familiales
- La cotisation d’accident du travail
- Les contribution de solidarité autonomie et d’aide au logement
- Les frais associés à la formation professionnelle
- La CSG et la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS)
Cumul emploi-retraite : les cotisations ouvrent-elles de nouveaux droits à la retraite ?
La véritable question, qui découle des précédentes informations, est bien celle des droits à la retraite. Tout salarié payant ses cotisations acquiert théoriquement de nouveaux droits à la retraite. Comme le rappelle le site spécialisé La Retraite en Clair, il faut percevoir 150 fois le smic horaire pour valider un trimestre de cotisation, lequel permet in fine d’arriver au taux plein ou de profiter d’une éventuelle surcote une fois survenue la cessation d’activité.
Notons d’ailleurs que la validation de l’un d’entre eux ne dépend absolument pas de la durée de temps travaillée : seuls les revenus, perçus sur une période donnée, sont pris en compte. Il n’est toutefois pas possible de valider plus de quatre trimestres par an.
Ceci étant, les retraités en situation de cumul emploi retraite ne paient plus les cotisations chômage, puisqu’ils ne peuvent plus profiter d’un tel dispositif. En revanche, ils continuent de payer les cotisations de retraite… sans pour autant acquérir de nouveaux droits.
Cotisations retraite : comment cela se passe dans le cadre d’une retraite progressive ?
Une autre situation permet aux retraités de continuer à cotiser : la retraite progressive. Cependant, poursuit TacoTax, leur situation diffère considérablement de celle des assurés en cumul emploi-retraite… puisqu’ils sont considérés comme des actifs et non pas comme des retraités.
Dès lors, tout salaire perçu et soumis à cotisation continue l’ouverture de droits à la retraite. Il en va d’ailleurs de même pour tous les retraités ayant liquidé leur pension avant 2015… à condition de cotiser auprès d’un organisme ne leur versant pas déjà une retraite.