De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"La moitié de la population a un niveau de vie supérieur à 21 030 euros en 2017". C’est ce que révèle l’étude "Revenus et pauvreté des ménages en 2017", paru le mardi 16 juin 2020 par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).Ce chiffre annuel médian "correspond à un revenu disponible de 1 750 euros mensuels pour une personne seule ou de 3 680 euros pour un couple avec deux enfants de moins de 14 ans".
Soit à la somme d’argent restante - à une personne seule ou à un couple - pour vivre, après réception des revenus et/ou prestations sociales, et paiement des impôts.
Le rapport vise à mettre en évidence les disparités de revenu au sein des régions françaises. Quelles sont alors les zones où les ménages ont un meilleur niveau de vie, et ceux où les difficultés sont les plus denses
Salaires : l’Ile-de-France en tête du classement
Certaines régions centralisent un fort tissu productif avec une population de cadres ayant des salaires élevés, mais d’autres accumulent des emplois précaires et un taux de chômage dense.
Si en Auvergne-Rhône-Alpes et dans les zones littorales et frontalières le niveau de vie est plus élevé (respectivement 21 840 euros et 21 060 par an), sans surprise, c’est en Ile-de-France que l’on trouve les plus hauts salaires. Le niveau de vie annuel médian s’élève à 23 230 euros. Il atteint même 28 100 euros par an lorsqu’on évoque le niveau de vie moyen.
"L’Ile-de-France détient la proportion de cadres la plus forte des régions (30 % pour une moyenne nationale de 18 %)", note l’Insee. Trois départements se détachent toutefois, avec un niveau de vie annuel médian supérieur à 25 000 euros par an : Paris, les Hauts-de-Seine et les Yvelines.
Les disparités sont aussi très grandes…
Salaires : de grosses disparités en Ile-de-France et dans les DOM
Comme le note l’institut de statistiques, les disparités de revenus sont plus marquées à Paris, dans les Hauts-de France et les DOM. "Le niveau de vie médian est le plus faible dans les Hauts-de-France ainsi qu'en Martinique et à La Réunion, où les taux de chômage sont plus élevés et la part des cadres et des professions intellectuelles supérieures plus faible".
Ainsi, comme le pointe l’Insee, le niveau de vie médian à Paris est 1,8 fois supérieur à La Réunion. Dans l’île, il est inférieur à 19 000 euros, tout comme en Martinique et cinq autres départements : la Seine-Saint-Denis, l’Aude, le Pas-de-Calais, la Creuse et les Pyrénées-Orientales. "Le faible niveau en Seine-Saint-Denis s’explique par une surreprésentation des jeunes et des personnes au chômage", détaille le rapport.
Salaires : la Haute-Savoie profite des travailleurs frontaliers
Comme à Paris, dans les Hauts-de-Seine, les Yvelines, les habitants de Haute-Savoie ont un niveau de vie médian supérieur à 25 000 euros. "La proportion de travailleurs frontaliers avec la Suisse contribue à la situation de ce département", note l’Insee.
Quant aux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), le niveau de vie médian est plus fort dans les zones littorales. "Notamment celles du sud-est, et les zones frontalières, en particulier avec la Suisse". Le niveau de vie médian des habitants des communes denses (plus de 1 500 habitants au km²) est également supérieur de 1 100 euros par rapport aux communes très peu denses.