De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Savez-vous combien gagnent vos voisins ? En France, la question ne se pose pas ; ou rarement. D’aucuns arguent même qu’il existe, en la matière, un véritable tabou. Rien de tout cela n’a pourtant empêché les chercheurs de l’Insee de se pencher sur les salaires perçus par les Françaises et les Français officiant dans le privé en 2019. Ils sont donc en mesure de proposer, une fois de plus, une photographie assez précise de la rémunération de ces actifs, dont le salaire moyen s’élève à 2 424 euros net mensuels. Il est donc en nette progression ( + 2,6 %) par rapport à l’année précédente.
Ce genre d’études, note 20 minutes, présente de nombreux avantages : elle permet aux Françaises et aux Français de mieux préparer leurs entretiens professionnels, par exemple, puisqu’ils sont en mesure de comparer leur fiche de paie. C’est aussi ce qui permet de comprendre quand on peut prétendre appartenir aux travailleurs "bien lotis" et quand, à l’inverse, on est possiblement sous-payés…
Comment savoir si l’on fait partie des travailleurs "pauvres" en France ?
Naturellement, le caractère précaire d’un emploi ne suffit pas à lui seul à identifier la pauvreté supposée de celui ou de celle qui l’exerce. Il faut aussi prendre en compte la situation financière de l’intéressé(e) ; dont le capital peut jouer pour beaucoup aussi.
Cependant, force est de constater qu’en dessous d’un certain seuil de revenu - intitulé "salaire médian" -, un travailleur ou une travailleuse gagne mécaniquement moins que la moitié de la population active. Ce plafond dessine la ligne parfaite divisant les salariés de France en deux groupes. En 2019, note l’Insee, il s’établit à 1 940 euros net mensuels. Quiconque gagne moins fait donc partie des moins bien lotis en la matière...