Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
"Je ne suis pas capable", "Je ne mérite pas ce poste", "Les autres sont bien meilleurs que moi", etc. Ces petites phrases dévalorisantes qui plombent le moral en un instant sont nombreuses. Nous avons d’ailleurs tendance à davantage les prononcer lorsque nous sommes empreints de doutes et que nous remettons notre vie professionnelle en question. Manque de sens, équilibre entre vie personnelle et professionnelle bafouée, burn out, bore out… D’après la revue scientifique, Journal of Behavioral Science, 70% de la population mondiale a émis au moins une fois dans sa vie ses pensées négatives. Ce mécanisme d’auto sabotage se nomme le syndrome de l’imposteur.
Emploi et reconversion : les conséquences néfastes du syndrome de l’imposteur
Détecté en 1978 par 2 psychologues cliniciennes américaines, il se définit par un ensemble de croyances limitantes nous persuadant que nous ne sommes pas à la hauteur de la situation, rapporte Le bocal academy. Fondées sur la peur, elles sont pourtant bien fausses. Les personnes qui en souffrent imaginent souvent que leur entourage va démasquer leurs "incompétences", en s’écriant "Tu es un imposteur ! Tu n’es pas légitime à ce poste, car tu n’as pas les compétences requises ."
Ce syndrome est souvent vécu par ceux étant trop exigeants envers eux-mêmes. Ce trouble peut également venir de l’enfance, durant laquelle la peur d’un contrôle scolaire ou d’une mauvaise note régnait. Elle se mêlait à la crainte de décevoir ses parents, sa famille ou ses professeurs. Les conséquences peuvent être multiples : procrastination, travail intense pour combler des lacunes imaginaires, burn out…
Voici comment reconnaître les signes et s’en sortir.
Emploi et reconversion : comment identifier les symptômes du syndrome de l’imposteur ?
Vous envisagez une reconversion ou espérez une promotion, mais n’osez pas franchir le pas ? Si vous ressentez ces différents signes, vous souffrez alors probablement du syndrome de l’imposteur :
- Vous avez une faible estime de vous
- Vous n’aimez pas les compliments ou minimisez votre réussite : "Ce n’était pas si difficile"
- Vous craignez que l’on démasque votre "illégitimité"
- Vous ne parvenez pas à reconnaître pleinement vos compétences ou vos qualités
- Vous n’êtes jamais satisfait
- Vous remettez sans cesse vos capacités en question
- Vous fuyez les opportunités
- Etc.
De fait, la peur de ne pas réussir votre reconversion professionnelle, de ne pas être apte à suivre une formation, de ne pas être à la hauteur, vous envahit. Voici comment y remédier.
Reconversion : 3 moyens de se débarrasser du syndrome de l’imposteur
Pour gagner en estime de soi, évoluer et réussir à avoir l’avenir professionnel souhaité, vous pouvez :
1. Prendre du recul en réalisant un bilan de compétences
Afin de balayer les pensées négatives, pensez à les noter dès qu’elles apparaissent, relisez-les à voix haute, puis déchirez-les. Vous pouvez également faire le point sur vos réels atouts et lacunes, en réalisant un bilan de compétences, à l’aide d’un expert. Vous pourrez ainsi valoriser vos points forts et combler vos faiblesses grâce à une formation par exemple, en lien avec votre projet professionnel.
2. Verbaliser vos peurs
Changer d’emploi vous effraie ? Finances, compétences, marché de l’emploi… Parlez de vos peurs à une personne de confiance (un ami ou un professionnel), qui pourra vous aider à mieux maîtriser votre projet. Vous pouvez les noter et inscrire les solutions et informations que vous avez trouvées pour les éliminer à côté.
3. Vous auto-complimenter
Il n’y a pas de petite réussite. Dès que vous franchissez une étape dans votre projet, félicitez-vous. Cela vous mène chaque jour vers votre succès, et la vie que vous désirez. Plus vous entraînerez votre cerveau à entendre des compliments et pensées positives, plus vous éloignerez votre crainte d’échouer.