De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Depuis le 1er janvier 2016, une loi sur la complémentaire pour tous oblige désormais les employeurs à faire les démarches auprès d’un assureur pour proposer une complémentaire santé à tous leurs salariés.
Pas de démarche pour les salariés
Aucune démarche de la part du salarié n’est nécessaire. Ce sont les entreprises du privé qui vont désormais être dans l’obligation de proposer à tous leurs salariés une complémentaire santé, financée à 50% par celles-ci. Les salariés s’acquitteront alors de l’autre moitié du coût de cette complémentaire (assurance, mutuelle…).
Combien ça va coûter
Ce nouveau dispositif s’annonce avantageux pour les salariés qui n’étaient pas encore couverts par leur entreprise. Selon RTL.fr, les organismes assureurs proposent actuellement un panier de soins entre 14 et 35 euros par mois et par salarié. La moitié de cette somme sera, comme nous l’expliquions précédemment, à la charge du salarié. Son prélèvement se fera directement sur le salaire.
Les soins pris en compte
De nombreux soins sont ainsi prévus pour les salariés du privé. "La loi impose un panier de soins minimum. On y retrouve le remboursement de la totalité du forfait journalier hospitalier. Ainsi que la prise en charge d’au moins 125% du tarif conventionnel pour les frais dentaires. Et la prise en charge d’un minimum de 100 euros, tous les deux ans, pour les frais optiques", précise France Info.
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Est-ce possible de la refuser ?
S’il n’est normalement pas possible de refuser cette complémentaire santé, plusieurs exceptions sont tout de même prévues. Il faudra alors adresser une demande écrite à l’employeur. Cela concerne notamment le salarié en CDI d'une entreprise qui prévoit la possibilité de la refuser. Un salarié en contrat précaire (CDD) peut également refuser cette adhésion s’il possède déjà une complémentaire personnelle. L’employeur participera alors à la moitié du coût de celle-ci avec un chèque santé.
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