Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Ruptures conventionnelles collectives, réduction d’effectifs… Depuis le début de la crise sanitaire, qui a engendré une crise économique, les plans sociaux se multiplient. En première ligne, les préretraités, dont les salaires pèsent lourd dans le budget de l’entreprise. Victimes de ces mesures, ils sont alors face à un dilemme. Au vu de la difficulté de retrouver un emploi après 55 ans, se pose alors le choix du départ à la retraite, ou du chômage. Lors d’un plan social collectif, il revient d’ailleurs au salarié de décider de partir ou non.
Fin de carrière : ne prenez pas de décision sans avoir estimé votre pouvoir d’achat immédiat et futur
"Si vous êtes dans ce cas il faut absolument que vous vous posiez la question de votre positionnement : "Ai-je intérêt à partir ? Comment dois-je négocier ma rupture conventionnelle ?" Il ne faut pas prendre de décision à la légère, car vous risquez de perdre plusieurs milliers, voire dizaine de milliers d’euros", prévient Dominique Prévert, associé du cabinet spécialisé Optimaretraite. "Souvent les personnes savent apprécier leur pouvoir d’achat immédiat (salaire, indemnités chômage, fiscalité, etc.), mais ne sont absolument pas au fait de la partie sociale (patrimoine et protections sociales, droits sociaux et droits à la retraite)", déplore-t-il.
"Attention danger ! Mal négocier une sortie ou un départ du point de vue de la retraite et sans avoir analysé la protection sociale peut avoir des conséquences désastreuses. N’oubliez pas que votre espérance de vie est de 20 à 30 ans au-delà de la retraite", insiste l’expert.
Et d’ajouter : "Cela peut aussi vous offrir de belles opportunités de sortie, grâce à la convention chômage, négociée chaque année par les partenaires sociaux. Les gens sont alors portés par Pôle Emploi."
Ainsi, si vous arrivez au chômage à 62 ans sans avoir obtenu le taux plein, vous pouvez bénéficier de l’indemnité chômage jusqu’à les obtenir, soit jusqu’à 67 ans, âge du taux plein automatique. Vous continuerez également de générer des points AGIRC-ARCCO. Cette solution peut donc être bien plus intéressante que de racheter des trimestres, et vous fera économiser des dizaines de milliers d’euros, tout en percevant plus en étant à Pôle Emploi qu’à la retraite.
"Préférez-vous être retraité ou chômeur indemnisé ? Évaluez ce que vous pouvez obtenir de chaque côté en cash immédiat et en droits, avant de prendre votre décision finale", conclut-il.