Patrimoine de Yannick Noah : grande carrière et gros pactole

Patrimoine de Yannick Noah : l’expatriation fiscale, c’est fini

De fait, si l’on ignore dans quoi il a pris le parti de réinvestir l’argent de cette vente, il est de notoriété publique que Yannick Noah en a, a priori, fini avec l’expatriation fiscale. Du moins depuis 2003. L’ex-tennisman ascendant chanteur est, tel que le souligne Capital, effectivement considéré comme résident fiscal en France. Une vérité que son avocat fiscaliste avait, au début des années 2000, tenu à rétablir. Ce, dans la mesure où Yannick Noah avait, dans les années 90, tour à tour vécu en Suisse, à Londres, ainsi qu’aux Etats-Unis.

Il faut dire que durant des années, des démêlés avec l’administration fiscale, il en a eu. Notamment un qui lui a valu d’être débouté l’an passé. Dans le détail, comme le rapporte BFMTV, l’ex-gloire du tennis français contestait un redressement fiscal porté à un million d’euros.

Après 20 années de procédure, le Conseil d’Etat avait mis, en 2017, un point d’orgue audit conflit en le déboutant définitivement. Lequel conflit portait, pour rappel, sur le fait que Yannick Noah avait déclaré être résident fiscal en Suisse entre 1988 et 1993. Le fisc hexagonal considérait, de son côté, qu’il était, en fin de compte, résident fiscal français. Avait alors suivi une guérilla juridique.

Au final, l’ex-tennisman n’avait eu à payer que des pénalités et vu la douloureuse réduite de 40 %, soit 661 457 euros dont il s’est depuis acquitté.

Patrimoine de Yannick Noah : la recette du succès

Entre ses salaires en tant que joueur de tennis, ceux perçus ces dernières années en qualité de capitaine de l’équipe de France de la Coupe Davis, les recettes publicitaires des réclames auxquelles il a pris part au fil des décennies, les ventes de ses albums et ses tournées, notre touche-à-tout, a souvent vu ses projets être couronnés de succès. Peut-être moins ces dernières années compte tenu des personnalités (François Hollande, Dieudonné) qu’il a publiquement choisies de soutenir.

Toujours est-il que, ne serait-ce que pour les fonctions d’entraineur et, non accessoirement, de capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis qu’il assurait ces dernières années, il pouvait être payé 10 000 euros par semaine durant chaque compétition. S’ajoutent à cela, poursuit Capital, de généreuses primes perçues dans le cadre de la Coupe pour la Fédération française de tennis (FFT). Au final, ces dernières années, l’ancienne gloire du tennis français pouvait recevoir 100 000 euros chaque année, voire beaucoup plus, estime un spécialiste du milieu interrogé par Capital.

Patrimoine de Yannick Noah : un business et une famille formidables

En plus de tout cela, il convient, naturellement, de prendre en considération les recettes issues des ventes de ses albums (exemple : "Yannick Noah" sorti en 2000 et vendu à plus de 2 millions d'exemplaires), les concerts qu’il facture 30 000 euros lorsqu’il se déplace au sein d'une entreprise, ses investissements au Cameroun (il est en train de faire construire un lotissement dont la livraison est prévue à l’horizon 2019 avec des appartements dont les prix oscilleront entre 60 000 et 300 000 euros).

Mais s’il n’y avait que cela ! Dans la famille Noah, il est essentiel de demander le fils en premier lieu. Joakim Noah est devenu un joueur de basket-ball émérite aux Etats-Unis et gagnerait bien plus que son père chaque année (à coup de millions de dollars). Côté cœur, il (Yannick) partage sa vie depuis le début des années 2000 avec Isabelle Camus. C'est elle qui est à l’origine de la mini-série à succès "Un gars, une fille". Elle aussi couronnée de succès. La belle alliance…

En vidéo - Giudicelli sur Noah : "Ses paris se sont avérés gagnants"