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L’épisode qui avait été baptisé le "tweetgate" connait une suite. Jeudi, Le Point a publié un article relatant l’avis de Thomas Hollande sur le tweet d’encouragement de Valérie Trierweiler à l’opposant de Ségolène Royal durant les législatives. Un article qui a eu pour effet de le mettre dans l’embarras.
Selon l’hebdomadaire, le fils aîné du président de la République et de Ségolène Royal, très direct, déclare avoir été "ahuri" par cette affaire. "Je savais que quelque chose pouvait venir d'elle un jour, mais pas un si gros coup" commente-t-il.
Il accuse la compagne de son père d’avoir, avec ce message, "fait basculer la vie privée dans la vie publique". "Ça m'a fait de la peine pour mon père, il déteste tellement que l'on parle de sa vie privée. Ça a détruit l'image normale qu'il avait construite" a également déclaré Thomas Hollande à la journaliste du Point.
L’article rapporte également que les enfants Royal-Hollande ne veulent plus revoir Valérie Trierweiler. "C'est logique, non ?" commente Thomas Hollande, qui ajoute que "ce qui compte, c'est qu'on normalise les relations avec notre père".
Des propos "déformés" ?
A la publication de cet article, jeudi, Thomas Hollande s’attaque au magazine en affirmant que les propos que l’article lui attribue ont été "déformés ou sortis de leur contexte".
L’auteur de l’article, de son côté, affirme le contraire. Invitée à s’exprimer au micro France Info, Charlotte Chaffanjon maintient sa version : "Thomas Hollande a bien tenu les propos qui sont dans Le Point" déclare-t-elle, avant de préciser "il parlait à une journaliste, il savait très bien que ça avait vocation un jour à être publié et à sortir".
Une "gaffe" de Thomas Hollande ?
Selon la journaliste, le jeune homme "a été un peu dépassé par l'ampleur de la polémique et l'écho qu'ont rencontré ses propos" car "il a été aussi victime de sa sincérité. Il a parlé assez clairement, assez franchement".
Thomas Hollande, très impliqué en 2007 dans la campagne présidentielle de sa mère, et qui a également soutenu son père durant la campagne de 2012. Le jeune homme a été très médiatisé au moment de la victoire de François Hollande. On se rappelle se cette vidéo montrant ses larmes, avant de filmer sa conversation téléphonique avec son père.
Celui qui reproche à Valérie Trierweiler d’avoir "fait basculer la vie privée dans la vie publique" en a-t-il trop dit, alors qu’il sait lui-même que politique est vie privée ne font pas bon ménage ? A trop vouloir être normal, on Thomas Hollande a, semble-t-il, oublié l'impact que pouvaient avoir ses déclarations en tant que fils de président.