De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Tous les mois, elle est contrainte de s’asseoir sur pas loin de 500 euros. Dominique Barit, jeune retraitée de 67 ans, a récemment été déclarée morte par sa caisse de retraite complémentaire, Malakoff Humanis. Depuis le 13 novembre 2020, elle a donc perdu 427 euros mensuels. Et cela commence à faire beaucoup, reconnaît-elle aujourd’hui. Bien sûr, elle n’a pas attendu avril 2021 pour prendre la situation en main. Très rapidement, indique le quotidien local Charente Libre, elle attrape le taureau par les cornes et contacte sa caisse de retraite. Rien n’y fait.
C’est le 8 février passé qu’elle décroche son téléphone pour la première fois. Un agent de Malakoff lui apprend alors la grande nouvelle : aux yeux de l’organisme, elle est morte. “J’ai demandé ce qu’il fallait faire, on m’a dit qu’il fallait que je prouve que j’étais vivante”, explique-t-elle à nos confrères. Et de toute évidence, cela n’est pas mince affaire.
Sa caisse de retraite la croit morte : plus de dix coups de fils passés et toujours pas de résolution
La retraitée s’est donc rendue à la mairie, dans l’espoir d’obtenir un certificat de vie. Elle l’envoie le lendemain à la caisse de retraite complémentaire. Au pli, elle joint aussi sa pièce d’identité. Cela ne suffit visiblement pas puisqu’en vérité Malakoff lui réclame désormais de l’argent… prétendument versé à tort puisqu’elle serait soit disant décédée.
Et la retraitée de s’agacer : “J’ai téléphoné au moins dix fois, à chaque fois j’ai affaire à des personnes différentes. Tout le monde y va de son commentaire mais rien ne se règle”. C’est pourquoi elle a fait le choix de contacter la presse locale. Dans l’espoir que, enfin, tout cela bouge.