De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les enquêteurs de la section de recherches de Marseille poursuivent leurs efforts dans l'affaire de la disparition du petit Émile, signalée le 8 juillet 2023 dans le Haut-Vernet. Après plus de sept mois de mystère, les autorités cherchent toujours à élucider les circonstances entourant cette disparition, qualifiée de "technique" par le parquet d'Aix-en-Provence en début d'année. De nombreuses auditions sont toujours réalisées par les enquêteurs pour ne laisser aucune piste de côté.
Le temps long des analyses
Le procureur d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, a souligné le 30 janvier que l'enquête était entrée dans "le temps long des analyses techniques". Malgré une trentaine de perquisitions réalisées en novembre dernier, la piste de l'accident demeure une possibilité, mais les autorités s'interrogent sur la direction à prendre. Le procureur exprime son inquiétude quant à la résolution du dossier, soulignant qu'il serait une "faute morale de ne pas garder espoir".
De nouvelles auditions : les autorités explorent toutes les pistes
Deux nouvelles personnes ont récemment été interrogées par les enquêteurs. Le premier auditionné le vendredi 9 février est propriétaire d'une résidence secondaire dans la commune du Vernet. Selon nos confrères de BFM TV, l'intéressé habite la plupart du temps dans les environs de Marseille, mais le 8 juillet dernier, date à laquelle le petit Émile a été aperçu pour la dernière fois, celui-ci se trouvait au Haut-Vernet.
L'homme avait aperçu les véhicules des forces de l'ordre, gyrophares allumés, alors que la disparition de l'enfant venait d'être signalée. Les enquêteurs souhaitaient avoir des précisions sur sa présence dans le Haut-Vernet ce jour-là. L'homme a dû répondre à de nombreuses questions comme avec qui était-il ce samedi-là ? Pourquoi a-t-il participé aux recherches ? Il a malgré tout répondu à toutes ces questions sans être inquiété, selon BFM TV. C'est le profil de la deuxième personne interrogée qui a particulièrement retenu l'attention des enquêteurs.
Un ami des grands-parents auditionné
Mardi 13 février 2024, un autre résidant secondaire a intéressé les forces de l'ordre. Daniel a été interrogé et a partagé ses liens avec la famille d'Émile, mettant en lumière l'importance accordée à son amitié avec la famille du petit garçon par les enquêteurs.
L’homme savait très bien pourquoi les gendarmes se sont intéressés spécifiquement à lui. Touriste régulier du Vernet, il y possède une maison de vacances depuis des décennies. Et c’est durant ces périodes qu’il a noués des liens amicaux avec les grands-parents d’Émile.
Après deux heures d'audition, l'homme a signé une déposition longue de trois pages, laissant planer le doute sur les développements futurs de cette enquête complexe.
Pourquoi le grand-père intéresse particulièrement les enquêteurs ?
La personnalité du grand-père d'Émile est particulièrement scrutée, accusé d'"autoritarisme". Le proche a réfuté ces allégations, affirmant à BFM TV qu'il n'y avait "absolument pas de violence ou de paroles déplacées", pour couper court aux rumeurs qui visent le grand-père.
Comme dans beaucoup d’auditions, les enquêteurs ont très peu posé de questions et se sont contentés d’écouter un maximum, tout en prenant soin d’enregistrer les paroles de Daniel. Son enfance, les pays où il a vécu : "Ils m’ont posé des questions sur la vie du village quand monsieur Mollet était encore maire, c'est dire. Ils veulent avoir une idée précise des vieilles familles qui ont toujours vécu là-bas". Les recherches sont profondes et ça ratisse large, résume Daniel.