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Trois kilomètres. C'est la distance entre le domicile de Lina, 15 ans, et la gare de Saint-Blaise-la-Roche, dans le Bas-Rhin. L'adolescente s'apprêtait à prendre le train pour Strasbourg, où elle comptait rejoindre son petit-ami, quand elle s'est mystérieusement volatilisée. La thèse du départ volontaire, soit la fugue, a rapidement été écartée en marge des témoignages des proches de la jeune fille. D'après la gendarmerie, Lina était une adolescente sans histoire, sans problème familial. Elle n'avait jamais fait de fugue ni de tentative de suicide.
Au micro de BFMTV, le père de l'adolescente retient ses larmes quand il est interrogé au milieu d'une battue organisée ce mardi 26 septembre. "Ce n'est pas dans son caractère de partir deux jours, non. Une heure ou deux, mais pas plus (...) C'est une petite fille joyeuse, pleine de vie". Pour lui, pas question de rester les bras croisés : "Je vais voir s'ils continuent d'organiser quelque chose, sinon je vais me renseigner auprès des autorités sur ce que je peux faire ou ne pas faire, mais je compte bien chercher de mon côté... S'il y a la moindre petite chose que je peux voir, trouver, je vais chercher", confie-t-il à la chaîne d'information en continu.
Disparition de Lina : aucune piste privilégiée par les enquêteurs
Patricia Simoni, la maire de Plaine, décrit de son côté "une enfant normale, sans problème, douce, gentille et souriante (...) Les gens sont vraiment inquiets pour cette jeune fille et pour la maman, on est tous effondrés". Pour l'heure, aucune piste n'est privilégiée par les gendarmes et une enquête a été ouverte pour disparition inquiétante. Cette dernière a été confiée à la section de recherches de Strasbourg. Battue, hélicoptère, équipes cynophiles, investigations téléphoniques ou encore drones : tous les dispositifs sont mis en place pour tenter de retrouver Lina.
Disparition de Lina : deux témoins ont vu l'adolescente sur le chemin de la gare
Aux alentours de 11h15, Lina quitte son domicile de Plaine pour rejoindre son petit copain. Lors d'une conférence de presse donnée ce mardi, Aline Clérot, procureure de la République de Saverne, nous apprend que ce trajet était loin d'être inconnu pour la disparue. "C'est un chemin qu'elle prenait de manière régulière pour retrouver son petit ami", explique-t-elle. Avant de poursuivre : "Deux témoins ont vu Lina sur le trajet de son itinéraire sur le chemin de la gare samedi entre 11h15 et 11h30".
En ne la voyant pas descendre du train, son amoureux s'inquiète et contacte sa famille. Très rapidement, la gendarmerie de Schirmeck lance un appel à témoins. L'adolescente fait 1m60 et a les cheveux blonds mi-long. Le samedi de sa disparition, elle portait une robe grise, une doudoune blanche et des chaussures Converse blanches.
Selon les premiers éléments de l'enquête, Lina et son copain entretenaient une relation "normale".
Avant de se volatiliser, la jeune fille a envoyé un message à son petit-ami...
Disparition de Lina : un message envoyé à son petit-ami avant de disparaître
Face aux caméras de BFMTV, la mère de la jeune fille disparue témoigne également. En larmes, elle remercie celles et ceux qui l'aident à retrouver sa fille, et confie : "Je veux retrouver ma fille, je veux qu'elle soit près de moi. Comme toute maman, vous comprendrez bien que c'est difficile, c'est une torture de ne plus avoir ses enfants près de soi. C'est quelque chose que je ne souhaite à personne, c'est une grande douleur".
La maman révèle également le dernier message envoyé par sa fille. C'était un texto envoyé à son copain, aux alentours de 11h20, soit juste après qu'elle ait quitté le domicile. "C'est la dernière fois que l'on a eu des contacts avec elle", soupire la mère de l'adolescente.
D'après la procureure de la République de Saverne, le téléphone de Lina a arrêté d'émettre le même jour, à 11h22.