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Les prix à la consommation ne cessent d’augmenter ces derniers mois. En effet, comme le prouve franceinfo, son panier de courses composé de 37 produits du quotidien, a pris deux euros, du mois de mars au mois d’avril. Autrement dit, c’est une augmentation record pour cette année 2023. En un an, ce sont le papier toilette, la viande surgelée, le riz, le sucre et la farine, qui figurent parmi les produits ayant subi au plus fort l’inflation.
Le prolongement du trimestre anti-inflation
Cette opération commerciale, lancée le 15 mars, à but lucratif pour le porte-monnaie des Français propose des prix réduits sur une sélection choisie par les distributeurs eux-mêmes. Comme l’expliquait Bruno Le Maire, cette opération s’est voulue positive face à la spirale inflationniste et a permis "une baisse de 5 à 7 %" des prix.
Interrogé ce mercredi 3 mai sur franceinfo, le ministre de l’Economie confirme vouloir poursuivre cette mesure : "nous prolongerons le trimestre anti-inflation au-delà du 15 juin". Il assure même que "les distributeurs ont donné leur accord". Néanmoins, ce sont les industriels qui continuent de poser une colle à Bercy. Ces derniers constituent le noyau du problème de la répercussion des prix de l’alimentaire.
Comme il l’avait annoncé dans une lettre mi-avril, Bruno Le Maire compte finalement réunir industriels et distributeurs à Bercy pour faire avancer le dialogue. "Nous allons les faire venir à Bercy pour accélérer les négociations commerciales, pour que les grands industriels répercutent la baisse des prix de gros sur les prix à la consommation", explique-t-il.
Même si à l’heure d’aujourd’hui cela semble compliqué, comment la baisse des prix peut-elle intervenir dès septembre ? Découvrez dans notre diaporama ci-dessous, quels sont les enjeux pour cet objectif de rentrée ?