A l’approche des fêtes, de nombreux consommateurs passent par internet pour faire leurs achats. Attention, cette période est également propice à la fraude.
Les toasts salés avec l'apéritif, les bulles qui tourbillonnent dans les verres, la dinde luisante dans son écrin de verdure... Pour de nombreux consommateurs, les fêtes de fin d'année sont synonymes de bons repas en famille et de bonne chère. Pourtant les Français le savent, les vacances de Noël occasionneront encore cette année des frais supplémentaires, malvenus dans le contexte économique défavorable. Pas question de se laisser aller sans compter, alors que l'inflation alimentaire atteint 21% sur deux ans en novembre.
Une période douloureuse pour le portefeuille
"Nous sommes en train de sortir de la crise inflationniste", annonçait Bruno Le Maire début novembre, mais l’optimisme du ministre de l’Economie n’est pas partagé par tous. "Les prix ne vont pas baisser mais l'inflation va ralentir", déclarait ainsi mardi 29 novembre devant des journalistes Jean-Philippe André, le patron de l'Ania, principale organisation représentative des entreprises de l'agroalimentaire (hors coopératives). Bref, les courses demeurent un moment de calculs fébriles pour de nombreux consommateurs confrontés à la valse des étiquettes. Mauvaise nouvelle : les produits affectionnés pour les repas de fêtes n'échappent pas à l'inflation et connaissent des hausses de prix importantes.
Seul rayon de soleil dans ce paysage obscure : les prix des pintades, volaille qui trône souvent au centre de la table de Noël, pourraient eux légèrement décroître par rapport à l'année dernière. Pour BFMTV, le président de l'interprofession de la pintade évoque une saison 2023 "est plus facile" pour les éleveurs que la saison précédente" et anticipe une stabilité des prix "voire une petite diminution de 2 à 3%". Pour vous aider à anticiper les courses de Noël et à prévoir votre budget, Planet vous dresse la liste des aliments dont le prix a grimpé.