Prix du carburant : une baisse prévue en fin de semaineIllustrationIstock
Les prix du carburant n'ont cessé de s'envoler depuis plusieurs semaines. Invité sur BFMTV le mercredi 9 mars 2022, Michel-Edouard Leclerc a annoncé une bonne nouvelle pour les automobilistes : les tarifs affichés à la pompe devraient baisser cette semaine.

Avoir une voiture coûte de plus en plus cher. Depuis quelques semaines, les prix du carburant s’envolent et les records historiques du tarif au litre ne cessent de tomber jour après jour.

En une semaine, le gazole, le sans plomb 95 et le sans plomb 98 ont respectivement enregistré une hausse de 30, 18,16 et 17,2 centimes.

Ce jeudi 10 mars 2022, voici la somme qu’il faut désormais débourser en moyenne pour un litre de carburant d’après le site carbu.com :

  • Gazole : 2,172 euros par litre.
  • SP98 (E5) : 2,155 euros par litre.
  • SP95 (E5) : 2,081 euros par litre.
  • SP95 (E10) : 2,070 euros par litre.

La barre symbolique de 2 euros le prix au litre ayant été dépassée, de nombreuses stations essence de l’Hexagone ont déjà franchi le palier suivant : 2,5 euros le litre.

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C’est le cas de cette station essence parisienne qui est l’une des plus chères de France. Elle est située dans le 14ème arrondissement de la capitale et affiche un diesel à 2,720 euros par litre, le SP98 à 2,870 euros par litre et le SP95 à 2,820 euros par litre.

Dans un contexte d’inflation post-Covid et de guerre en Ukraine, le marché du pétrole est très instable."Je trouve qu'il n'y a pas de rationalité sur ce marché. Il y a du stock, il n'y a pas moins de pétrole aujourd'hui, même les Russes vendent encore du gasoil. Il n'y a pas de raison objective que ça flambe, les marchés spéculent", estime Michel-Edouard Leclerc, invité sur BFMTV le mercredi 9 mars dernier.

Une baisse des prix annoncée

Bonne nouvelle pour les automobilistes, les prix du carburant devraient baisser d'ici à la fin de semaine. "Je pense qu'on aura à partir de vendredi une baisse de 14-15 centimes au litre", indiquait le président du comité stratégique de groupe E.Leclerc sur BFMTV.

La cause : la baisse du prix du baril de pétrole. Le 9 mars, "le baril de Brent de la mer du Nord perdait 11,19 % à 113,40 dollars et celui de West Texas Intermediate (WTI), référencae américaine, reculait de 10,34 % à 110,32 dollars", rapporte la Voix du Nord.

Autre facteur qui joue sur le prix du carburant : l’euro reprend du terrain sur le dollar. "La monnaie européenne permet donc [...] d’acheter davantage de pétrole qu’hier, l’or noir se payant en dollars" précise le quotidien régional.