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Avec l’apparition du Covid-19 et le retour de la guerre en Europe, les Français ont connu d’importantes pénuries ces dernières années. Huile de tournesol, moutarde, farine, blé… Dans les rayons des supermarchés, certains produits étaient particulièrement difficiles à trouver à certaines périodes. Depuis, la situation s’est stabilisée et les ruptures de stocks sont moins récurrentes.
Cependant,l’inflation guette de nombreux produits et, derrière elle, il n’est pas rare que se cache une nouvelle pénurie. Souvent, ces fluctuations des stocks sont directement liées aux évènements météorologiques. C’est notamment le cas pour l’huile d’olive. Si elle a servi de substitut à l’huile de tournesol lorsque cette dernière était introuvable, c’est bien elle qui pourrait désormais être menacée.
Selon les chiffres du Conseil oléicole international (COI), l’année dernière, les récoltes d’olive avaient permis de produire 1,4 million de tonnes d’huile en Espagne. Mais entre temps, la sécheresse a fait des dégâts et la campagne 2022-2023 ne permettrait de fabriquer seulement 780 000 tonnes d’huile d’olive, soit une baisse de 47,7%, rapporte L’Indépendant.
Huile d'olive : pourquoi les prix vont bondir
Cependant , l’Espagne est un producteur particulièrement important de cette industrie. En effet, jusqu’ici, elle était le fournisseur de 70% du marché européen et de 45% du marché mondial. Pour les consommateurs français, les conséquences se font d’ores et déjà ressentir. En effet, le prix moyen de l’huile d’olive est passé de 3 à 5 euros en seulement quelques mois. Or cette hausse pourrait bien perdurer.
"Pratiquement tout a augmenté. Du carburant pour le transport et la collecte aux composants d'emballage, tels que les bouteilles, les boîtes, les scellés, les étiquettes... Tout cela nous a obligés à augmenter le prix de nos huiles d'environ 40%", explique au País Lucía Matas, directrice commerciale d'une coopérative de Cordoue.
Le prix de l’huile d’olive pourrait donc massivement augmenter au cours des prochains mois. Heureusement, pour l’heure, les pénuries ne semblent pas d’actualité.
Cependant, un autre produit très cher au cœur de nombreux consommateurs est menacé...
Bœuf français : vers une pénurie ?
La Fédération des éleveurs bovins a tiré la sonnette d’alarme. Fin janvier, les agriculteurs alertaient en effet sur la menace de pénurie qui planait au-dessus du bœuf français. A mesure que le nombre de vaches élevées en Hexagone diminue, c’est les importations qui augmentent, menaçant tout un système. "On a le sentiment que la situation est en train de nous échapper", s’inquiétait Bruno Dufayet, le président de la FNB, lors d’une conférence de presse à la fin du mois de janvier.
En six ans, le premier pays producteur de bœuf en Europe a ainsi vu son cheptel se réduire de 11%. En cause, encore et toujours la sécheresse, mais pas seulement. En effet, de nombreux agriculteurs partis à la retraite ne sont pas remplacés, entraînant donc une baisse logique du nombre de bêtes sur le territoire.
Mais au-delà du bœuf, d’autres viandes pourraient bien être menacées.
Pénurie : la volaille est-elle menacée ?
En 2022, la grippe aviaire a fait d’importants dégâts dans les élevages de volaille. Le canard, le poulet ou encore la dinde sont ainsi des viandes en tension depuis cet épisode. Pour le moment, l’hypothèse de la pénurie semble tout de même exclue.
Mais ces productions ont été fortement impactées par ces évènements. Comme l’explique Femina, l’épidémie de grippe aviaire de 2021-2022 a entraîné l’abattage de plus de 20 millions de volailles en France. Rien que depuis le mois d'août 2022, un total de 4,6 millions d’animaux ont connu le même sort.