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En forte hausse, l’inflation sur les produits alimentaires s’élève à 15,9 % sur un an en mars, selon les dernières données de l’Insee. Fruits, légumes, pâtes, poissons et viandes deviennent presque difficilesd’accès pour de nombreux Français. Certains s’obligent à changer leur routine alimentaire afin de tenter de faire des économies. Ces efforts devront apparemment se poursuivre, et ce pour plusieurs mois. Début avril, Emmanuel Cannes, expert prix et inflation chez NielsenIQ, affirmait que "la fin de l’inflation à deux chiffres n’aurait lieu qu’à partir de mi-2023", autrement dit au moment de l’été. Les négociations entre la grande distribution et les industriels constituaient le point majeur de ses propos.
"Pas de baisse de prix"
Exécutif, spécialistes ou représentants de la grande distribution s’accordent tous à dire la même chose : "Les prix alimentaires, ça va être dur jusqu’à la fin de l’été" comme le confie Emmanuel Macron dans des propos tenus au Parisien dans l’édition de ce lundi 24 avril. Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique des magasins Leclerc, s’accorde sur les mots du président de la République, puisque selon lui cette hausse va se prolonger "jusqu’au mois de juillet-août".
Bruno Le Maire avait pourtant exigé qu’une négociation entre les représentants de la grande distribution et les industriels ait lieu le plus vite possible et dans le bon sens. Les premiers semblent déterminés à négocier tandis que les industriels eux, peinent à montrer leur implication : "on ne sent pas un engagement fort des industriels à participer, c'est la problématique", comme le soulignait le président du système U, Dominique Schelcher pour Le Figaro.
Malheureusement, si cette dynamique de négociation avortée se poursuit, les acteurs de l’alimentaire se retrouveront fin mai, pour des discussions à Bercy sous la houlette du ministre de l'Économie, Bruno Le Maire.