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Le 1 er mars 2023 s’achevaient les traditionnelles négociations entre les distributeurs et les fournisseurs. Cette année, celles-ci étaient particulièrement tendues en raison de la forte inflation qui pèse actuellement sur le marché français. Ce bras de fer sous tension a même fait redouter plusieurs experts de la grande consommation qu’un mois de mars rouge en terme de hausse des prix pouvait survenir.
Dans ces affrontements, les grandes enseignes de distribution possèdent cependant des leviers pour tirer la situation à leur avantage. Comme le rapporte Europe 1, le déréférencement fait notamment partie de ces méthodes de négociations. Totalement légal, il n’est cependant pas sans conséquence sur le quotidien des consommateurs.
Grande distribution : qu'est-ce que le déréférencement ?
Lorsqu’un désaccord sur le prix entre le fournisseur et le distributeur prend place, ce dernier peut ainsi menacer de ne plus proposer le produit dans les rayons de ses supermarchés. Cela a pour but de pousser le fournisseur à accepter de baisser son prix mais peut également pousser à une rupture du contrat.
Dans ce cas, le distributeur finit alors de vendre les stocks qu’il possède, parfois pendant plusieurs mois, avant que le produit ne disparaisse des supermarchés. Cela se produit chaque année. Par exemple, c’est pour cette raison que les bouteilles d’eau Evian, Volvic et Badoit avaient disparu des rayons d’Intermarché en septembre 2022, après un désaccord entre l’enseigne et Danone.
"Chers clients, la société Danone souhaite que nous acceptions des hausses tarifaires qui nous paraissent injustifiées. Certains produits de la gamme Danone ne sont donc plus proposés actuellement par notre magasin", avait alors précisé le supermarché aux mousquetaires.