La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Vous risquez fort de payer votre énergie plus cher. Le gouvernement voulait protéger les Françaises et les Français contre une hausse des tarifs de l'électricité, mais un imbroglio politique vient lui compliquer considérablement la tâche, rapporte Capital. Conséquence de quoi, écrit le magazine, "les prix de l'électricité devraient repartir à la hausse l'an prochain".
En pratique, l'exécutif avait introduit une disposition dans la loi Énergie et Climat, lui permettant de relever par arrêté le plafond l'Accès régulé à l'électricité nucléaire historique (Arenh) afin, si besoin, de permettre aux fournisseurs alternatifs de vendre leur énergie à moindre prix. Malheureusement, cet accord ne pourra être appliqué qu'après validation par Bruxelles... Laquelle se fait attendre.
"L'exercice de cette option fait l'objet de discussions avec la Commission Européenne, mais qui ne pourront aboutir à court terme", confirme le cabinet d'Elisabeth Borne à Capital. La mesure, votée l'été dernier, pourrait finalement ne pas intervenir avant 2025, année d'extinction de l'Arenh !
Électricité : à quoi sert l'Arenh ?
Une mise en application en France serait susceptible de mettre en péril le dispositif, et assure le gouvernement, de pénaliser les consommateurs. Ce qui a de quoi soulever certaines questions : à quoi sert l'Arenh ? Pourquoi revoir ce dispositif ?
Tout remonte au vote de la loi Nome en 2010. C'est elle qui fixe le cadre de l'Arenh et force EDF à se séparer d'un quart de son électricité, issue des centrales nucléaires, au profit de ses concurrents. Ces derniers peuvent alors l'acheter à bas prix (42 euros le mégawatt/heure).
Seulement, pour ne pas mettre EDF sur la paille, les demandes annuelles d'achat au tarif de l'Arenh sont plafonnées à 100 Twh. Un palier qui a d'ores et déjà été dépassé, comme ce fut le cas en 2018.
Compte tenu du dépassement du plafond, les fournisseurs alternatifs ont du s'approvisionner sur les prix des marchés, plus élevés (48 euros le mégawatt/heure, actuellement). Mécaniquement, cela implique une hausse des tarifs de l'électricité suivie, en 2018, d'une augmentation du tarif réglementé d'EDF pour que personne n'abuse de la situation.
Afin de prémunir les Françaises et les Français contre une nouvelle situation de ce type, le gouvernement s'est laissé l'opportunité de rehausser le plafond à 150 Twh. Rendez-vous, donc, en 2025.