La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Les grandes enseignes alimentaires forcées de se réorganiser et de s’adapter. Le samedi n’est en effet plus le jour où le chiffre d’affaire des supermarchés est le plus élevé. La mise en place du confinement le 17 mars dernier à midi, a totalement chamboulé les habitudes de consommation des Français.
Les consommateurs, disposant de plus de temps, gèrent la vie quotidienne différemment. Ils ne font ainsi plus leurs courses comme avant la pandémie de Covid-19. Les achats alimentaires "sont désormais une tâche quotidienne, faisant du week-end une période presque banale", décrypte l’institut Nielsen dans sa dernière étude. Les samedis sont d’ailleurs beaucoup moins prisés : une baisse de fréquentation des magasins de 23% en moyenne est observée depuis le début du confinement.
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Courses : le vendredi devient la journée la plus active
Les ventes du samedi reculent à 17,2%, contre 21,8% en règle générale, rapporte BFMTV.
Les grands hypermarchés constatent par ailleurs une perte d’un tiers de leur activité sur cette seule journée. 150 magasins en France (dont 40% en région parisienne) indiquent même que le samedi est devenu la plus petite journée de la semaine.
Le vendredi, en revanche, gagne des points. Si les ventes réalisées ce jour-là représentaient 18,3% avant la pandémie, elles atteignent désormais 19,1% du chiffre d’affaires de la grande distribution. Cette journée devient donc la plus active de la semaine.
En cette période de crise sanitaire, où les échanges sociaux doivent être limités, le vendredi est-il alors devenu le jour à éviter dans les supermarchés ? Qu’en est-il des autres jours de la semaine ?
Courses : un étalement sur toute la semaine
La période du lundi au jeudi n’est pas non plus délaissée par les consommateurs, qui font désormais leurs courses plusieurs fois par semaine. Certains se servent de cette activité pour prendre l’air quotidiennement.
Le premier jour de la semaine représente ainsi 15,4% du le chiffre d’affaires du secteur contre 13,7% avant confinement. Des hausses ont également été relevées les autres jours : 15,1% le mardi contre 13,7% avant la mesure, 14,8% le mercredi contre 13,3% auparavant et 16,1% le jeudi contre 14,3% avant le 17 mars.
"Le poids des jours dans les ventes hebdomadaires est à mettre en regard de l’accélération des ventes en e-commerce (drive et livraison à domicile) et en proximité. Ces circuits sont moins dépendants du samedi, et font en ce moment le plein de nouveaux clients", détaille Daniel Ducrocq, directeur du service distribution chez Nielsen.
Quid du dimanche ?
Courses : le dimanche à la traîne
Tout comme le samedi, le dimanche est aujourd’hui délaissé. Les ventes hebdomadaires réalisées ce jour-ci ont été divisé par deux, passant de 5 à 2,3%. En partie en cause, les fermetures dominicales qui sont beaucoup plus nombreuses depuis la mise en place du confinement.
"Seuls 54% des magasins étaient ainsi ouverts le dimanche 5 avril, contre 83% le 1er mars, avant l’épidémie", note d’ailleurs l’institut Nielsen. Seule l’Ile-de-France conserve 80% des supermarchés ouverts le dimanche.