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"Une baguette bien cuite s'il vous plaît !". Cette phrase, incontournable du quotidien de nombreux consommateurs français, pourrait vous coûter de plus en plus cher. Selon France 3 Bourgogne-Franche-Comté, le prix de la tonne de blé a dépassé le seuil des 400 euros depuis l'offensive russe en Ukraine. A titre de comparaison, il oscillait entre 260 et 280 euros jusqu'alors. Cet été déjà, les conditions météorologiques ont conduit à une moindre production de blé, qui plus est de moins bonne quantité. Maintenant que deux des plus grands producteurs de céréales sont à l'arrêt, à savoir la Russie et l'Ukraine, les cours du blé s'envolent.
Comment cette hausse des prix risque-t-elle d'impacter le prix de votre pain ? C'est simple : si la farine ne représente que 10 à 15% du coût d'une baguette, les boulangers doivent fixer leurs tarifs en fonction de l'évolution de leurs factures d'énergie et du prix des autres matières premières. "Le beurre, par exemple, a augmenté de 35 à 40% (...) pour la poudre de lait, c'est presque 50% !", explique Hervé de Romémont, président du directoire des moulins Dumée, dans les colonnes de nos confrères. Augmenter le prix de la baguette de pain semble donc la seule solution pour que les boulangers n'aient pas à sacrifier leur marge.
Vers une hausse de 20 à 25% ?
De quelle hausse parle-t-on, au juste ? Le média régional a interrogé un boulanger de la Côte-d'Or sur le sujet. "On est tellement pris dans cet étau de hausse généralisée que l'avenir s'annonce compliqué (...) ça ne m'étonnerait pas de voir, d'ici quelques semaines, des petites baguettes à 1,20 euro, ou des 'tradition' à 1,50 euro", explique-t-il. Ainsi, une augmentation de 20 à 25% du prix du pain est envisageable dans les mois à venir. Affaire à suivre !