De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les pires arnaques de la Saint-Valentin : méfiez-vous des fleurs !
C'est la star de la Saint-Valentin, assure Le Point. Chaque année, la France importe des millions de rose rouge, à offrir à l'âme soeur, ce qui n'est pas sans poser de vraies questions d'ordre écologique. Mais aussi financière ! S'il ne s'agit évidemment pas de la seule fleur vendue à l'occasion de la fête des amoureux, elle fait elle aussi l'objet de graves arnaques. Comme toutes les autres plantes, indique l'hebdomadaire féminin Femme Actuelle.
Le magazine revient sur les pratiques commerciales à la fois illicites et trompeuses pratiquées par certains vendeurs et dévoilées par 60 millions de consommateurs. La plateforme accuse, par exemple, Interflora.
C'est que l'entreprise spécialisée propose par défaut un abonnement annuel à 24,90 euros, pour ne plus avoir ensuite à payer la moindre livraison. Une offre intéressante, note le journal féminin, pour quiconque utilise régulièrement les services de cette société. Pour les autres, en revanche, il s'agit simplement d'une charge supplémentaire et profondément inutile.
Le problème de fond vient du fait qu'il s'agit d'une vente réalisée à l'insu des clients, puisque la case permettant de souscrire cet abonnement est cochée d'office. C'est illégal. "L'utilisation de la case précochée est interdite par l'article L. 121-17 du code de la consommation. Celui-ci impose au professionnel de s'assurer ‘du consentement exprès du consommateur pour tout paiement supplémentaire venant s'ajouter au prix de l'objet principal du contrat", détaille l'association.
Fort heureusement, la loi prévoit un remboursement potentiel pour les clients lésés. Cependant, il faut le demander.
Les pires arnaques de la Saint-Valentin : les faux cadeaux
La souscription forcée est loin d'être la seule arnaque dont il faut se méfier, à l'approche du dîner de Saint-Valentin. D'après le pure-player d'informations économiques Economie matin, il faut aussi se méfier des bons cadeaux distribués à l'approche (et en l'honneur) de la fête des amoureux.
Les escrocs recyclent certaines arnaques bien connues et dont l'efficacité a déjà été prouvée, comme cela peut-être le cas avec les faux-bons de réduction et autres "offres spéciales exceptionnelles chez des commerçants connus", alerte le site d'informations.
Pour pouvoir y prétendre, il faut généralement remplir un formulaire, cliquer sur lien préalablement envoyé par SMS ou par mail par exemple. C'est comme ça que les malfrats récupèrent les données personnelles de leurs victimes, voire leur soutirent de l'argent. Soyez vigilants. Le distributeur Argos, par exemple, serait actuellement victime d'usurpation d'identité. La dernière serait utilisée par des individus malintentionnés pour mener des campagnes de phishing à grande échelle.
Le site prévient aussi d'une autre arnaque courante : il arrive, explique-t-il, que la coupe de champagne servie au restaurant ne contienne pas vraiment ce breuvage. "D'après la répression des fraudes, cela arrive au moins une fois sur dix", note le titre de presse.
Les pires arnaques de la Saint-Valentin : attention aux arnaques aux sentiments
Ce sont probablement les plus coûteuses des arnaques présentées jusqu'à présent. Si elles ne sont pas exclusivement estampillées "Saint-Valentin", elles en partagent néanmoins le thème.
Il est évidemment question des escroquerie à l'amour, dont Planet a déjà parlé par le passé. Chaque fois, la méthode est la même : les malfrats submergent leurs victimes d'attention, à grands coups de compliments voire de déclarations d'amour. Parfois, ils s'engagent avec elles dans une relation suivie, durant potentiellement plusieurs mois, dans le seul but de gagner leur confiance.
Généralement, les arnaqueurs s'attaquent aux personnes âgées d'au moins quarante ans, mais statistiquement ce sont les femmes seules de plus de soixante ans qui sont les plus touchées. Ce qui ne signifie pourtant pas que les hommes soient épargnés… Ils sont souvent victimes de chantage à la webcam, après s'être déshabillés ou plus devant leur caméra.
Une fois la confiance de leur victime en poche, ils trouvent une raison ou une autre pour leur soutirer de l'argent. Collectivement, certains Français ont été floués de 88 000 euros !