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Au début de l'année 2022, on comptait seulement 11% de virements instantanés parmi tous les virements réalisés au sein de l'Union européenne, et 5,6% en France. Et pourtant ! Cette opération bancaire permet de transférer de l'argent en moins de dix secondes, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7... Contre un virement classique, effectué en un maximum de trois jours ouvrés.
D'après Next Impact, cela s'explique par "des différences de pratiques de paiement selon les pays, mais aussi de stratégie d’adoption et de tarification selon les établissements". Et pour cause : dans la majorité des néobanques, cette opération est totalement gratuite... Tandis que les établissements bancaires plus classiques la proposent à des tarifs différents.
Une solution de paiement plus sûre et pratique
Selon une étude Galitt PayObserver, 70% des Français sondés déclarent ne pas souhaiter payer pour cette solution de paiement. Pourtant, plus de quatre personnes sur dix estiment qu'elle leur permettrait de mieux gérer leurs finances, et plus d'un sur trois la trouvent "rassurante". Désireuse d'accélérer l'adoption du virement instantané, la Commission européenne souhaite la rendre gratuite.
D'après BFMTV, les raisons sont multiples :
- Un risque de fraude moins élevé que les autres moyens de paiement tels que les chèques ou la carte bancaire ;
- Un côté pratique pour les consommateurs ;
- Une solution pour mieux gérer sa trésorerie.
Ainsi, l'exécutif européen a pour objectif de faire du virement instantané la norme partout dans l'Union, en imposant la même tarification que pour le virement classique.