Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Qui n’a jamais été agacé par l’apparente incompétence de sa banque ? Depuis des années, rappelle Capital, il est possible de faire preuve d’infidélité à l’égard de son banquier : le précédent président de la République, François Hollande, a en effet mis en place une loi de mobilité bancaire prévoyant la possibilité pour les Françaises et les Français de changer aisément de banque dans le seul but de faire des économies. Dans le détail, le dispositif porté à l’époque par un certain Emmanuel Macron, prévoit le transfert automatique des opérations récurrentes. Cela comprend, pour l’essentiel, la gestion des flux d’argent entrant (salaires, éventuelles prestations sociales, virements en faveur du compte, etc) mais aussi les prélèvements (fournisseurs d’énergie, opérateurs téléphoniques…). Il s’agissait alors de permettre une mise en concurrence plus poussée des établissements bancaires ; au profit de tous les contribuables.
Le prélèvement, il faut le rappeler, est l’une des opérations bancaires les plus basiques. Elle est employée au quotidien par tout ou partie des Françaises et des Français… mais n’en demeure pas moins régie par un certain nombre de règles, rappelle l’administration française sur le site du service public. Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama, que vous retrouverez en conclusion de cet article.
Les Français changent-ils de banque comme de chemise ?
Pour autant, la loi portée par Emmanuel Macron ne permet pas d’affirmer que les Françaises et les Français ont beaucoup changé de banque, poursuit Capital. Seuls 12% d’entre eux ont en effet décidé de faire jouer la concurrence… Et un tiers de ceux-ci ont choisi de s’appuyer sur les ressources fournies par le précédent exécutif. A bon entendeur.