Vous vous demandez dans quels pays vous avez le plus de chances de survivre à une Troisième Guerre mondiale ? Une étude publiée dans la revue scientifique Risk Analysis a établi une liste des territoires les...
Environ 80%. C’est le taux de convoyeurs de fonds de l’entreprise suédoise Loomis qui sont en grève depuis vendredi 14 janvier 2022. Ils ont répondu à un appel lancé au niveau national par l'intersyndicale (FO, CGT, CFDT, Unsa, CFTC).
Vous pensez que ce mouvement ne risque pas de vous affecter ? Détrompez-vous ! Plusieurs distributeurs dans toute la France seront bientôt vides si la grève ne s'arrête pas. “Vous devriez retirer [votre argent] maintenant avant qu’il ne soit trop tard", avertissaient les grévistes ce lundi 17 janvier auprès de Sud Ouest. La raison de cette grève : une réclamation de hausse des salaires et d’une prime Covid lors des négociations annuelles obligatoires.
Grève des convoyeurs de fonds : 5% ou rien
L’intersyndicale réclame une hausse des salaires de 95 euros bruts par mois. Soit une augmentation d’environ 5% et elle ne compte pas aller en dessous. "On a commencé cette bataille, on a bien l'intention de la poursuivre jusqu'à ce que l'entreprise cède. On ne se contentera pas du minimum", prévenaient les grévistes lyonnais sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.
Une demande bien supérieure à la proposition de Loomis : “La direction nous propose une hausse progressive de 1 % puis 0,4 % et enfin 0,6 % dans les deux ans", précise Franck Gaboriaud, convoyeur et délégué CFTC sur Sud Ouest.
Autre sujet de désaccord : la prime Covid. Ces salariés n’ont pas été augmentés depuis deux ans, même pendant la crise sanitaire, quand bien même ils effectuaient un métier de première nécessité. Ils réclament une prime de 150 euros. “Nous n'avons droit à aucune reconnaissance", regrette amèrement Tommy Saconney, adhérent à la CFDT sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.