Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Demain, les utilisateurs de cartes bancaires, c’est-à-dire quasiment tous les Français, paieront avec une carte à code éphémère ou un smartphone à reconnaissance faciale, indique Le Parisien.
Le cryptogramme dynamique
En effet, pour lutter contre les fraudes, plusieurs banques comme BNP Paribas, la Banque Postale ou la Société générale, sont en train de tester auprès de leurs clients le "cryptogramme dynamique". Cela signifie que les trois chiffres au dos de la nouvelle carte bleue, inscrits sur un petit écran, changeront toutes les 20 minutes. La technologie a été commercialisée ces derniers mois par les géants de la fabrication de cartes bancaires que sont Gemalto et Oberthur. Si pour l’utilisateur qui fait ses achats en ligne rien ne change, en revanche en cas de vol, le pirate informatique ne peut utiliser la carte bleue que pendant une vingtaine de minutes.
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Le quotidien rappelle que cette technologie doit permettre de lutter contre les fraudes alors que la carte bancaire reste le moyen de paiement préféré des Français : "Le 5 décembre dernier, la France a battu un record : 42 millions de transactions par carte bancaire en un week-end. Soit 12 % de plus que lors du premier samedi de décembre 2014 !"
Et après-demain, les technologies de biométrie ?
Pour autant, la lutte anti-fraude a un coût pour les banques, qui se laissent encore quelques temps de réflexion pour le développement de cette nouvelle technologie à grande échelle. "Qui va payer ? La banque, les commerçants ou le client ? Les réponses du milieu bancaire restent floues. Les banques trancheront ces prochains mois.", indique Le Parisien.
Et les banques ne devraient pas s’arrêter à cette révolution. Celles-ci ont dans leurs cartons des nouvelles technologies (empreinte digitale, vocale, etc.) qui n’attendent plus que l’autorisation de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés).
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