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Elles sanctionnent le moindre de vos excès de vitesse.Les voitures-radars privées sont devenues le cauchemar des automobilistes ces derniers mois et leur déploiement dans l'Hexagone n'est pas encore terminé. L'Etat mise en effet sur ces radars embarqués pour inciter les automobilistes à lever le pied et donc lutter contre les infractions routières. Interrogée par Le Parisien, la déléguée interministérielle à la Sécurité routière, Florence Guillaume, précise que 381 voitures de ce type circulent depuis le dimanche 1er janvier en France.
Voitures-radars privées : aucun moyen de les reconnaître
Ces voitures sont pour la plupart conduites par des entreprises privées et la totalité devrait l'être dans les prochaines années. À ce sujet, citée par le quotidien francilien, la Sécurité routière expliquait en 2018 : "Cela permettra de libérer du temps pour les forces de l'ordre qu'elles consacreront à des tâches où il est indispensable d'intercepter l'automobiliste, comme les contrôles d'alcoolémie ou de stupéfiants. L'objectif était alors "d'augmenter le temps d'utilisation quotidien de ces véhicules sophistiqués, qui passera d'une heure et demie en moyenne à six, voire huit heures".
Si le gouvernement se félicite de ces radars embarqués, les associations d'automobilistes ne sont pas du même avis. Interrogée par Le Parisien, la porte-parole de la Ligue de défense des conducteurs explique qu'on va "essentiellement piéger des conducteurs qui ne roulaient qu'à 1 ou 2 km/h au-dessus de la limite" et dénonce "un facteur de stress supplémentaire pour les Français qui sont loin d'être, dans leur immense majorité, des fous furieux au volant".
Si ces voitures radars-privées donnent des sueurs froides aux automobilistes, c'est parce qu'elles ne sont pas signalées sur les routes et qu'elles utilisent un flash infra-rouge, qui n'est pas visible pour les usagers de la route. Actuellement présentes dans une quarantaine de départements, les voitures-radars privées n'ont pas encore été déployées dans les territoires ci-dessous.