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Ne pas avoir peur de s'éloigner (un peu)

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IstockNe pas avoir peur de s'éloigner (un peu)

Autre technique pour ceux qui ne craigenent pas la panne : faire de nombreux kilomètres pour trouver l’or noir…  Audrey, jeune parisienne, a dû, à l’image de Mia, sillonner l’Île-de-France dimanche après-midi pour trouver de l’essence. Elle a fini par trouver une station à une vingtaine de kilomètres de la capitale. “Il y avait des réserves, et presque pas d’attente. En même temps, c’était un peu un coin perdu… Et j’ai tout de même perdu du temps”, relate la trentennaire.

En réalité, il est difficile, donc, de sortir gagnant de la pénurie. 

Surtout que contrairement à Mia, Anne-Sophie, Audrey et Lucas, de nombreux Français n’ont pas eu la chance de pouvoir faire le plein, ces derniers jours… 

Prendre les transports en commun

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IstockPrendre les transports en commun

Face au risque de panne sèche, la galère des transports en commun 

Eric, 60 ans, a dû prendre les transports en commun pour aller travailler ce mardi matin. Pour se rendre sur son lieu de travail, à Rungis (Val-de-Marne), depuis son appartement du treizième arrondissement de la capitale, le sexagénaire met d’ordinaire une quinzaine de minutes en voiture. 

Mais aujourd’hui, c’était métro et tramway, pour une durée de trajet de plus d’une heure. “Ma voiture est sur la réserve, et je n’étais pas sûr de pouvoir revenir ce soir. Donc, j’ai pris les transports en commun. Ils étaient bondés : je ne pense pas être le seul dans cette situation…”, déplore le père de famille. 

Pour Ahmed, 35 ans, c’est le même combat. “J’habite à Cergy, et je devais rejoindre ma copine à Paris lundi soir. Sauf que je n’ai jamais trouvé d’essence. J’ai du prendre le RER.” Avec un hic, majeur : Ahmed est en béquilles. “C’était assez compliqué”, souffle t-il. 

L’idée de prendre un taxi lui a traversé l’esprit, mais la plupart de ceux qui l’ont contacté ont refusé, ou alors, pour un prix faramineux. “L’un d’eux m’a dit qu’ils galèraient aussi à trouver de l’essence…”

Faire du covoiturage

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IstockFaire du covoiturage

Quoi qu’il en soit, même ceux qui sont parvenus à faire le plein tiennent à veiller précieusement sur leur jauge. “Car on ne sait pas quand on pourra à nouveau remplir notre réservoir”, confie Mia. 

La jeune femme limite ses déplacements au maximum. “Je m’arrange pour ne pas aller trop loin, marcher ou prendre les transports quand c’est possible. Mon voisin est également mon collègue, nous avons décider de nous alterner en co-voiturant avec nos voitures pour limiter la descente de nos jauges respectives”, explique t-elle.

Dans tout ça, le prix de mon plein a doublé. J’ai l’habitude de mettre pour 35 euros maximum dans mon véhicule, et hier, j’ai payé 60 euros. - Mia, automobiliste en région parisienne

Optimiser ses déplacements

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IstockOptimiser ses déplacements

Anne-Sophie optimise également ses déplacements depuis quelques jours. “On mutualise tout : crèche, courses, colis à récupérer… On doit gagner un ou deux kilomètres à chaque fois, mais c'est toujours ça”, précise la mère de famille. 

Faire l’impasse sur le chauffage dans la voiture

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