De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Manuel Valls a présenté ce lundi le bilan annuel des accidents de la route. En 2013, ce sont plus de 400 vies qui ont été épargnées : 3250 personnes ont trouvé la mort sur les routes françaises l’an dernier, soit une baisse de 11% par rapport à 2012. Des chiffres qui n’ont jamais été aussi bas, et dont la Sécurité routière se félicite, même le ministre de l’Intérieur a rappelé son objectif de passer sous la barre des 2 000 tués d’ici 10 ans.Tous les indicateurs en baisseLa bonne nouvelle, c’est que tous les indicateurs, ou presque, enregistrent une baisse significative. La mortalité des jeunes (18-24 ans) a ainsi baissé de 10% et « suit la tendance générale » a indiqué Manuel Valls. La mortalité des cyclistes, en hausse en 2012, a enregistré en 2013 une baisse de 8%, de même que celle des piétons, en chute de 7%. Le nombre de personnes hospitalisées a lui aussi baissé (-4,7%), ainsi que le nombre d’accidents corporels (-6,6%). La plus forte baisse concerne les accidents des voitures de tourismes : -14% l’an dernier.Les poids lourds, mauvais élèvesSeul bémol : les accidents de poids lourds, chez qui le nombre de tués est en hausse de 9%. L’alcool et la vitesse restent cependant les deux principales causes d’accidents mortels au volant (respectivement 20% et 25%), ainsi que le refus de priorité (14%). La conduite sous l’emprise de stupéfiants représente elle 4% des accidents mortels. Des mesures de prévention efficacesPour expliquer ces bons chiffres, la Sécurité routière met en avant l’ensemble des mesures prises pour lutter contre les comportements à risques sur les routes. La mise en place de nouveaux radars mobiles qui flashent désormais les véhicules dans les deux sens, la hausse du prix du carburant qui incite les conducteurs à limiter leurs déplacements et à rouler moins vite, les mauvaises conditions météo, mais aussi des campagnes de pub chocs ont contribué à faire baisser le nombre de morts sur les routes. Mais Manuel Valls veut aller plus loin encore. Le ministre de l’Intérieur a annoncé la tenue en 2014 d’un comité interministériel de la sécurité routière. En discussion, les éthylotests dans les voitures, la modernisation des radars, ou encore la baisse de la vitesse autorisée sur les routes secondaires.