De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une personne sur dix s’est déjà endormie au volant sur le trajet du travail. C’est le résultat avancé mardi après l’enquête "sommeil et transports" réalisée par OpinionWay pour l’Institut national du sommeil et de la vigilance (InSV) et la mutuelle Mgen. Cette étude tombe à point puisqu’aura lieu vendredi la journée du sommeil.
Le manque de sommeil est évidemment pointé du doigt
En semaine, la majorité des actifs dort en moyenne 7 à 8 heures. En revanche un actif sur 3 souffre de privation de sommeil avec des nuits de moins de 6 heures, ce qui est, selon Damien Léger, président de l’InSV, "bien en-deçà du temps de sommeil recommandé pour éviter des troubles de santé".
La grasse matinée semble salutaire pour près de 9 adultes sur 10 : alors qu’ils se lèvent habituellement à 7 heures, ces actifs profitent du week-end pour récupérer le sommeil manquant en ne se levant qu’à 9 heures.
Près de 4 usagers sur 10 des transports en commun profitent du trajet pour somnoler, généralement sur le retour du travail. Toutefois, seuls 10% des actifs utilisent les transports en commun (excepté en Ile de France avec 50%). La voiture reste le mode de transport privilégié par les travailleurs puisque 77% d’entre eux prennent le volant (voiture, véhicule utilitaire, moto) pour se rendre au travail et en revenir.
Les 18-24 ans sont les plus exposés
Les 18-24 ans sont les principaux concernés par le phénomène de manque de sommeil provoquant un somnolence au volant : ils sont près d’1 sur 5, soit 18%, à s’être endormis en conduisant au moins une fois au cours de l’année. Néanmoins, l’enquête indique que les conducteurs ouvrent généralement l’œil à temps avant l’accident.
Vidéo sur le même thème: Les essonniens dorment-ils au volant?