
Dans la nuit du 25 ou 26 octobre prochain, il faudra reculer nos montres d’une heure. Notre rythme circadien et notre horloge biologique peuvent en être chamboulés. Comment retrouver facilement votre équilibre...
En 2022 selon le rapport 2023 de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière, les routes de France (métropole et outre-mer) ont fait 3 550 morts. Un décompte macabre, supérieur à 2021 : + 10,3% par rapport à 2021, piétons, cyclistes, conducteurs et passagers compris.
Concernant les séniors, les chiffres sont en augmentation chez les 65-74 ans (+ 69 par rapport à 2019) mais baissent chez les 75 ans et plus (- 36 par rapport à 2019). Les statisticiens les retranscrivent en nombre de morts par million d'habitants. Ainsi, ils étaient pour 2022 de :
Les plus jeunes sont donc toujours les plus touchés par la mortalité routière, même si les 75 ans et plus présentent aussi un taux élevé. Qui reste toutefois largement inférieur. C'est la raison pour laquelle notre gouvernement hésite à imposer une visite médicale aux conducteurs âgés (le Parlement européen a souhaité imposer un examen tous les 15 ans, mesure rejetée cette année par les députés).
Certaines victimes, comme Pauline Déroulède, 33 ans, demandent elles que la loi évolue à ce sujet. La jeune femme avait 18 ans quand, à Paris, elle a été percutée alors qu'elle était à l'arrêt sur son scooter garé sur le trottoir, par un conducteur âgé de 92 ans qui avait confondu pédale de frein et accélérateur. Amputée d'une jambe, elle fait aujourd'hui partie de l'équipe de France de tennis- fauteuil et participera aux Jeux Paralympiques cette année.
"Je mène un combat pour mettre fin au permis de conduire à vie": le témoignage de Pauline Déroulède, amputée de la jambe gauche après un accident de la route pic.twitter.com/MgVEJPPE1V
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En effet, toujours en 2022, rien qu'en France métropolitaine, les 75 ans et plus seraient fautifs à près de 80% lors d'accidents mortels selon le rapport complet de l'Observatoire (page 124), au même niveau que les 18-24 ans.
En cause, les malaises, l'inattention et le non-respect des priorités pour les premiers, la vitesse, l'alcool et les stupéfiants pour les seconds. Ces faits font toutefois conclure aux rapporteurs que les 75 et plus sont plus de moitié moins dangereux sur la route que les 18-24 ans. Statu quo donc en France, pas d'examen médical prévu pour le moment.
La question du permis de conduire pour les séniors n'est pas harmonisée en Europe. Ainsi :
Notez qu'au Royaume-Uni, il est simplement conseillé aux séniors de procéder à un test d'aptitude en cas de doute.