De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La ristourne de 18 centimes sur le litre de carburant ne suffit visiblement plus. Cela n’a rien de très étonnant : c’est un coup de pouce qui s’avère, somme toute, assez peu efficace. D’abord parce que l’inflation augmente, ce qui s’accompagne par une hausse générale des prix à la consommation, comme a pu l’expliquer Planet par le passé. D’aucuns craignent désormais qu’elle n’atteigne 7% sur l’année, avant que 2022 n’en arrive à son terme. Ensuite, il importe de rappeler le principal défaut de cette aide : elle est universelle. Au yeux du gouvernement, c’est un problème, puisque ce dernier espère cibler certains conducteurs plutôt que d’autres.
Dès lors, informe BFMTV, l’exécutif prône désormais l’entrée en vigueur d’un nouveau dispositif : l’indemnité carburant pour les travailleurs modestes. Cette dernière devrait entrer en vigueur à compter du mois d’octobre, “selon l’issue des débats parlementaires”, a fait savoir le gouvernement. Elle ne viendra pas s’ajouter à la remise sur le prix du carburant mais bel et bien la remplacer.
Qui peut prétendre au nouveau chèque carburant ?
Le nouveau chèque carburant, dont le montant pourra grimper jusqu’à 300 euros, est réservé - comme son nom l’indique… - à une certaine partie de la population. Seront donc concernés, ont indiqué les autorités compétentes, l’intégralité des travailleurs, des salariés, des apprentis, mais aussi les agents publics et les indépendants. En pratique, cependant, tous ne toucheront pas le même montant. L’aide sera effectivement “modulée selon le niveau de revenus et la composition du ménage”. Les gros rouleurs, c'est-à-dire ceux qui parcourent plus de 12 000 kilomètres par an dans le cadre professionnel ou qui habitent à plus de 30 kilomètres de leur lieu de travail.