Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Déclarer et envoyer par téléphone portable un constat amiable suite à un accrochage deviendra chose possible dès 2015, révèlent ce jeudi LesEchos.fr.
Le numérique continu d’avancer ! Le formulaire papier de constat amiable que vous rangiez dans votre boite à gants deviendra certainement obsolète sous peu. Le "e-constat", entendez le constat sur Smartphone, va prochainement être lancé par les compagnies d’assurance. Le Groupement des entreprises mutuelles d’assurances (Gema) et la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) travaillent ensemble depuis plusieurs mois au développement de ce constat numérique. L'application sera téléchargeable sur l’Apple Store ou sur Android Market.
Un gain de temps et d'argent
Chaque année, 5 millions de constats amiables sont remplis en France. Le traitement de ces dossiers peut être lourd pour les assureurs et parfois long pour les assurés.Le principal avantage de ce nouveau constat réside donc dans l’économie de temps et d’argent. Ainsi, des économies de papier seront effectuées et les assurés ne dépenseront rien pour acheter l’application qui sera mise à disposition gratuitement. Les assurés pourront également joindre des photos au dossier numérisé qu'ils enverront à l'assurance.
Faire un constat à partir d’un téléphone nécessite toutefois deux choses qui nous apparaissent aujourd’hui comme évidentes mais ne le sont pas toujours : tout d’abord, il faut disposer d’un Smartphone et que celui-ci soit chargé. Mais surtout, l’établissement d’un constat via cette application suppose une couverture internet de bonne qualité pour permettre le transfert de données qui sont, la plupart du temps, lourdes.Un autre inconvénient réside dans le fait que le "e-constat" ne pourra être utilisé que dans les accidents matériels qui sont survenus en France et dans les départements d’outre-mer, entre deux véhicules immatriculés et assurés dans l'Hexagone.
Le "e-constat" existe déjà au Pays-Bas (et uniquement au Pays-Bas) depuis 2011. Seuls 5% des constats y sont réalisés sous cette forme. Conscient de ce chiffre, les assureurs français comptent miser sur une forte campagne de communication pour faire adopter leur projet.
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