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Elle constitue, sans aucun doute possible, l’un des placements préférés des épargnants. Le succès de l’assurance-vie n’a d’ailleurs rien d’étonnant : elle avait tout pour séduire les Françaises et les Français, ainsi que l’a d’ores et déjà expliqué l’économiste Jacques Bichot dans nos colonnes. D’aucuns argumentent, comme c’est le cas du Figaro, qu’il s’agit d’une des “composantes indispensables” de toute stratégie patrimoniale rondement menée. Pour le membre honoraire du Conseil économique et social, l’assurance-vie est “un produit un peu étrange au départ, mais qui a fini par faire son trou”. Et pour cause ! Elle est venue combler un vide dans l’outillage français… et s’avère particulièrement polyvalente. Certains l’utiliseront pour préparer leur succession, d’autres préfèrent s’assurer une retraite confortable. “C’est le bon placement de long terme du bon père de famille”, tranche simplement le spécialiste. À condition, bien sûr, d’en connaître quelques-unes des arcanes… Récapitulatif !
Assurance-vie : comment débloquer l’argent investi dessus ?
Rappelons d’abord, comme l’explique le site spécialisé La Finance pour Tous, que l’argent placé sur un contrat d’assurance-vie est toujours disponible. Il est possible de le récupérer de trois façons différentes, selon le type de revenus que l’on souhaite s’assurer. Quel que soit le chemin choisi, il est toujours plus intéressant de patienter huit ans avant de racheter son contrat, afin de bénéficier de la meilleure fiscalité possible.
A partir de là, il est possible d’opter pour :
- Un rachat total du contrat d’épargne qui correspond à une fermeture définitive du contrat d’assurance-vie. Une fois ceci fait, il faudra ré-ouvrir un nouveau contrat pour pouvoir continuer à épargner (et donc ré-attendre 8 ans, en plus de perdre les avantages successoraux qui ont pu être acquis).
- Un rachat partiel du contrat d’épargne, qui permet de ne pas fermer le contrat d’assurance-vie tout en récupérant une partie de son épargne.
- La sortie en rente viagère, qui permet d’échanger tout ou partie de son épargne contre une rémunération régulière, assurée au moins jusqu’au décès de l’assuré.
Assurance-vie : quelle est la meilleure porte de sortie ?
Naturellement, chacune de ces options présente divers avantages et doit être considérée en différentes circonstances. Ainsi, le rachat total est pertinent pour quiconque a besoin de débloquer tout l’argent placé sur le contrat et ne pense pas que celui-ci sera transmis à l’avenir. C’est l’occasion de récupérer beaucoup d’argent en une seule fois, ce qui peut s’avérer pertinent pour financer l’acquisition d’une résidence, par exemple.
Le rachat partiel permet de continuer à investir sans perdre ses avantages mais n’offre pas la possibilité de récupérer autant d’argent, proportionnellement, au rachat total.
Enfin, la transformation en rente viagère s’avère particulièrement intelligente une fois arrivée à la retraite. Elle revient cependant à accepter l’absence de transmission des sommes récupérées… puisque l’épargne n’appartient tout simplement plus à l’assuré. Mais c’est l’assurance d’un complément de revenus mensuel garanti à vie.
Assurance-vie : combien de temps pour la débloquer après le décès du souscripteur ?
Pour débloquer une assurance-vie dont vous êtes le bénéficiaire à l’issue du décès du souscripteur, il faut d’abord contacter l’assureur. Il dispose alors, informe AG2R La Mondiale, de 15 jours pour réclamer les documents relatifs à la constitution du dossier. Ceux-ci comprennent l’acte de décès du souscripteur, le RIB du bénéficiaire ainsi qu’un document attestant son identité ou un certificat fiscal.
A compter de la réception du dossier, l’assureur dispose d’un mois pour verser le capital aux bénéficiaires.