Malgré l'essor de la carte bancaire et des paiements numériques, l’argent liquide a encore de beaux jours devant lui. Mais une nouvelle règle devrait entrer prochainement en vigueur pour encadrer les paiements...
La campagne de paiement de la taxe foncière fait parler d'elle cette année, et pour cause : les payeurs ont pour beaucoup constaté une hausse de la somme qui leur est demandée. Certaines villes ont voté une croissance particulièrement salée de la facture : à Paris, le montant est rehaussé de 51,9%, à Grenoble, il l'est de 24,4%. La hausse généralisée est liée à la revalorisation annuelle de la valeur locative cadastrale des logements, qui sert de base au calcul de la taxe foncière : elle a progressé de 7,1% en 2023. Grinçant des dents, tous les propriétaires ou usufruitiers d'un appartement ou d'une maison se plient donc à la règle du paiement de l'impôt local depuis le 30 août dernier (pour ceux qui ne sont pas mensualisés). Pour ceux qui sont mensualiés les avis seront disponible à partir du 22 septembre.
Un amende salée en cas de non-paiement
Si la somme peut donner envie de repousser le paiement, il ne faut toutefois pas trop tarder, les dates buttoirs arrivant vite. Ainsi si vous choisissez le paiement dématérialisé, (paiement direct en ligne par internet, smartphone ou tablette, prélèvement à l'échéance ou mensuel), obligatoire pour les paiements de plus de 300 euros, la date limite de paiement est le 21 octobre 2023 minuit (débit du compte 5 jours plus tard). Si vous choisissez à l'inverse de payer par chèque, virement ou espèces, le paiement devra être réalisé avant le 16 octobre minuit. En cas de non paiement, vous vous exposez à une pénalité automatique de 10 % de cet impôt par mois de retard. L'administration fiscale tempère tout de même : "dans de rares cas, les documents ne peuvent être établis dans les délais fixés, le contribuable recevra son avis de taxe foncière à des dates ultérieures. Le délai pour pouvoir payer cette taxe sera alors ajusté en conséquence."