De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Certains ont perdu plusieurs centaines d'euros. Depuis le début de l'été, les escrocs s'en sont pris à un nombre inestimable - au sens premier du terme - de victimes. A Narbonne (Aude, Occitanie), ils les attendent sur les parkings de grandes-surfaces et les dépouillent devant leur véhicule, rapporte le journal local L'Indépendant. Soyez vigilants.
Le mode opératoire est attendu, mais pourtant très efficace. Les malfrats choisissent leurs victimes et s'en prenne toujours à celles et ceux qu'ils jugent les plus vulnérables : les personnes âgées. C'est pourquoi les forces de l'ordre locales appellent les retraités à faire preuve d'une prudence accrue quand elles vont faire leurs courses au Lidl ou chez Intermarché, où quatre personnes ont déjà été volées.
Une fois la future victime identifiée, il s'agit de tromper sa confiance pour pouvoir repartir avec sa carte bancaire et son code.
Comment procèdent les arnaqueurs ?
A force de témoignages et d'enquêtes, les gardiens de la paix de Narbonne ont pu reconstituer tout ou parti du modus operandi, note le quotidien local. Après le passage en caisse du client repéré, l'un des malfrats le suit. Il est vêtu d'un uniforme correspondant à l'enseigne où la victime faisait ses courses et l'aborde alors qu'elle s'apprête à reprendre la route. Se faisant donc passer pour un ou une employé(e) de l'enseigne, l'arnaqueur explique qu'il y a eu un problème au moment de payer. Et pas des moindres !
En effet : l'escroc prétend que l'employé de caisse a facturé trop sévèrement la victime. Dès lors, il lui promet un remboursement. Pour en bénéficier, rien de plus simple ! Il suffit d'insérer sa carte dans un… terminal de paiement. Et de taper son code.
Seulement, c'est là que survient un second soucis.
La manipulation échoue et l'escroc repart dans le magasin, expliquant qu'il doit chercher de quoi régler le problème. En sa possession, la carte bancaire de sa victime et son code. "La dernière victime en date s'est vue délester de 900 euros avant de faire opposition", écrivent nos confrères.