Infirmière ou escroc ? Elle a volé plus de 390 000 euros à la Sécu ! abacapress
Une infirmière libérale a été condamnée par la justice à payer plus de 390 000 euros à la Sécurité Sociale. Sylvie M. a escroqué la CPAM pendant plus de 6 ans. Découvrez l'histoire de son incroyable fraude.

Sylvie M. a été condamnée à verser 393 500 euros à la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) suite à la décision du tribunal correctionnel de Melun du lundi 6 février. Elle écope également de trois ans de prison dont 12 mois ferme. 

Cette infirmière libérale est accusée d’avoir volé la Sécurité Sociale. Le préjudice est "de l’ordre du million d’euros" d’après le président du tribunal. 

Soins fictifs, faux frais de déplacement, ordonnances truquées... 

De 2002 à 2008, Sylvie M. a facturé des soins fictifs et falsifiés. Elle a également facturé de faux déplacements pour des patients qui étaient hospitalisés, et ne pouvaient donc être soignés à domicile. L’infirmière, qui travaillait à Mée-sur-Seine, en Seine-et-Marne, se justifiait auprès de la CPAM avec des ordonnances truquées.  

446 euros de chiffre d’affaires... et seulement 6 patients 

Son chiffre d’affaires a ainsi pu atteindre 446 000 euros avec seulement 6 patients alors que  la Sécurité sociale estime 80 000 à 100 000 euros par an le chiffre d’affaires annuel moyen d’un infirmier libéral de Seine-et-Marne. "On se demande pourquoi la CPAM a mis autant de temps à s’en rendre compte" s’est même étonnée son avocate, dont les propos ont été rapportés par le journal Le Parisien

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Durant son procès, Sylvie M. admet avoir triché mais déclare ne pas connaître le montant de son escroquerie. L’infirmière s’est avérée être une acheteuse compulsive qui dépensait 6 000 euros par mois en vêtements de luxe dont elle envoyait une partie à sa famille en Afrique dans le but de les revendre. Elle versait également 1 500 euros par mois à son mari (chômeur) qui, de son côté, entretenait une maîtresse à Bruxelles…

Sa maison située à Bussy-Saint-Georges a été saisie par la justice puis revendue pour rembourser ses dettes qu’elle n’a pas réussi à régler, ayant dépensé tout son argent…