De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Beaucoup de changements sont à prévoir pour ce 1er août 2020. La plupart auront une répercussion directe sur le budget des ménages. Dès ce premier samedi du mois, les tarifs réglementés sur l'électricité augmenteront de 1,55% pour les 24 millions d'abonnés résidentiels, qui sont toujours dépendants à ces montants fixés par l'État, rapporte Le Parisien. La cause provient des coûts importants des réseaux.
En effet, ces derniers sont revus annuellement et servent à financer le Réseau de transport d'électricité (RTE) et le distributeur d'électricité Enedis (ex-ERDF).
Ce n'est pas tout. Les tarifs réglementés du gaz augmentent aussi de 1,3% en moyenne. Ce sont principalement Engie (ex-GDF Suez) et des régies locales de distribution (RLD) qui les adoptent. Dans la pratique, le montant s'élèvera :
- De 0,3% pour un usage de cuisson
- De 0,7 % pour un double usage de cuisson et d'eau chaude
- De 1,4 % pour un chauffage au gaz
- De 1,6% pour la petite chaufferie
Dernière vague de remboursement pour les trop payés d'impôts
Autre point qui risque de fâcher les personnes qui ont mis de l'argent de côté pendant la crise sanitaire. Il n'y aura pas d'augmentation de la rémunération du livret A. Aux dernières nouvelles, le taux demeurera à 0,50%. Toutefois, si la formule de calcul avait été appliquée rigoureusement, le taux aurait été proche de zéro.
Bonne nouvelle cette fois-ci : les dernières échéances pour les trop payés d'impôts arriveront à partir du 1ᵉʳ août. Une dernière vague de remboursement doit intervenir à partir du 7 août 2020. En tout, 14,5 millions de contribuables doivent recevoir un virement ou un chèque du Trésor public qui correspond au "trop payé" aux calculs de l'impôt sur les revenus de 2019.
À contrario, 9,6 millions de foyers devront payer afin de régulariser leur solde.
Dans le domaine de l'automobile, un nouveau dispositif de primes à la conversion sera mis en place à partir du 3 août 2020.
Les véhicules classés Crit'Air 3 ou moins bénéficient de la nouvelle prime à la conversion
C'est le ministère de la Transition écologique qui a fixé ce procédé inédit, qui doit prendre la suite de celui partiellement instauré dans le cadre du plan de soutien à l'automobile. Les personnes souhaitant bénéficier de cette prime devront placer au rebut un véhicule classé Crit'Air 3 ou plus ancien (les véhicules essence immatriculés avant 2006 et les véhicules diesel immatriculés avant 2011). Elle est de 1 500 à 3 000 euros pour un véhicule Crit'Air 1 ou 2 et de 5 000 si un moteur thermique est transformé en moteur électrique.
Plus de trois millions de familles aux revenus modestes auront accès au versement de l'allocation de rentrée scolaire. Cette aide interviendra à partir du 18 août 2020 en France métropolitaine et s'élèvera à hauteur de 470 euros pour un écolier, 490 euros pour un collégien et plus de 500 euros pour un lycéen.
Dans le domaine de l'entreprise, de nombreux changements sont également à prévoir.
Payer ses charges chez une buraliste
Un nouveau dispositif est également mis en place depuis le 28 juillet 2020. Il est possible de payer ses impôts, la cantine des enfants ou encore des quittances de la vie quotidienne en présentant la facture à un buraliste, souligne Le Parisien. Selon les montants formulés, il sera possible de payer par chèque, carte bancaire ou espèce.
Pour finir, l'application de la réforme de l'Assurance chômage qui durcissait les règles d'indemnisation sera reportée à l'année prochaine. C'est le ministre de l'Intérieur, Jean Castex, qui a annoncé la nouvelle qui symbolise un retour en arrière. Depuis le 1ᵉʳ novembre 2019, il fallait avoir travaillé a minima six mois sur les 24 derniers pour ouvrir des droits. Désormais, il faut à nouveau œuvrer au moins quatre mois sur les 24 derniers.