De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il est des questions auxquelles le procureur de Grenoble refuse catégoriquement de répondre. Il en va de la sécurité du "secret" des investigations, a-t-il déjà fait savoir. Depuis plus de deux semaines, désormais, les gendarmes et les experts scientifiques travaillent à retrouver le ou les meurtriers de Victorine Dartois, 18 ans, retrouvée morte dans un des ruisseau longeant la commune de Villefontaine le 28 septembre 2020. Soit près de 48h après sa disparition, signalée le 26 septembre 2020 en soirée.
Pour autant, ce n'est pas parce qu'Eric Vaillant - le procureur précédemment évoqué - refuse d'en dire davantage que l'enquête n'avance pas. Au contraire ! Le permis d'inhumer, accordé à la famille Dartois en même temps que ne leur a été rendu le corps de la lycéenne en dit long sur l'avancée des investigations. Dans l'immédiat, les gendarmes de la section de recherche (SR) de Grenoble essayent tant bien que mal de retracer le parcours de Victorine, minute par minute. Ils cherchent un indice sur ce qui a pu se passer, mais aussi à identifier tous les individus qu'elle a rencontré avant de disparaître et dont le comportement aurait pu sembler suspect, rapporte Le Parisien.
Que faisait Victorine Dartois avant de disparaître ?
Jusqu'à présent, les gendarmes ont su retrouver la trace de la jeune femme à différents moments de la journée. Ils savent par exemple qu'elle a passé l'après-midi du samedi 26 septembre avec quatre amis, à Villefontaine. Ils se sont rendus au "Village des marques", que le quotidien régional décrit comme "une sorte de mall à l'américaine où se côtoient des boutiques de luxe, des magasins de prêt-à-porter et des restaurants".
Naturellement, les gendarmes ont saisi l'essentiel des bandes de vidéosurveillance du centre commercial. Les enquêteurs doivent désormais les faire analyser par le service central du renseignement criminel (SCRC).
Mort de Victorine : comment a-t-elle occupé sa journée au "Village des marques" ?
"On a passé l'après-midi ensemble. On n'a rien acheté", commence d'entrée de jeu l'un des garçons qui accompagnait Victorine Dartois au Village des marques ce samedi 26 septembre 2020. Ses propos sont cités par Le Parisien.
"On a juste flâné, elle a regardé des vêtements, du maquillage", poursuit-il. Plus tard dans la journée, les quatres amis ont décidé d'aller manger à la Crêpe au carré, un restaurant qu'ils connaissent visiblement, puisque certains anciens camarades de lycée de Victorine Dartois y travaillent.
Après avoir passé l'après-midi en compagnie de ses amis, elle rentre en bus et regagne le centre-ville de Villefontaine. Faute d'arriver à temps, elle rate le bus de la ligne F de 18h45 et doit théoriquement attendre celui de 19h23. Là encore, elle est filmée par l'une des caméras de surveillance installées dans la ville. Elle décide, ce n'est plus une surprise, de rentrer à pied.
Sait-on où Victorine Dartois a été tuée ?
Sur le chemin du retour, note Le Parisien, Victorine passe devant un stand de tir à l'arc, avant de longer le parking du Stade de la prairie. Ce n'est pas un endroit bien fréquenté, que certains habitants qualifiaient de "coupe-gorge", au lendemain de la découverte du corps. Pourtant, insiste le quotidien, rien ne laisse penser qu'elle était inquiète quand elle a appelé ses proches pour la dernière fois, peu de temps avant 19h.
Le pavillon de ses parents n'est plus très loin : elle a moins de deux kilomètres à parcourir. Elle décide alors de traverser la D36, avant de remonter une rue en sens unique, laquelle mène au quartier qu'habitent ses parents. C'est dans cette dernière, d'où l'on distingue tout juste le ruisseau où a été retrouvée sa dépouille précise le journal, que le chien de la police a marqué.