De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un an après, la disparition de Victorine Dartois, âgée de 18 ans, marque encore les esprits. Ce dimanche 26 septembre, plus d’un millier de personnes se sont réunies à Villefontaine (Isère) pour lui rendre hommage, selon France 3, lors d'une marche blanche initiée par la famille de la jeune fille. "Je veux que cette ultime marche soit à son identité : ni haine, ni vengeance", écrivait James Dartois, son père, le 13 septembre dernier sur Facebook. Avec une rose orange, couleur préférée de Victorine, ou une rose blanche, symbole de pureté, les participants étaient invités à se rendre à 14h30 au village de marques de Villefontaine, pour se diriger ensuite vers le stade de la prairie. Un trajet qui retrace le dernier effectué par la jeune fille. "Son dernier parcours était pour nous un moyen de lui rendre d'une certaine façon la vie", expliquait James Dartois, sur les réseaux sociaux.
L'instruction toujours en cours
C’est en rentrant chez elle que Victorine disparait le 26 septembre 2020. La jeune fille, qui avait passé l’après-midi avec des amis, rate le bus qui doit la ramener au domicile familial. Ne la voyant pas rentrer, ses parents alertent les services de gendarmerie et des battues sont organisées dès le lendemain. Son corps sera retrouvé 48 heures plus tard, en partie dénudé, dans un ruisseau qui traverse la commune. L’autopsie révèlera que la jeune fille est morte par noyade "avec intervention d’un tiers", comme le rapporte le journal L'Alsace.
Le 13 octobre, un suspect est arrêté : Ludovic Bertin, un homme âgé de 25 ans, dont l’ADN a été retrouvé sur les vêtements de Victorine. Déjà connu des services de police pour des faits de violences, délits routiers et des affaires liées aux stupéfiants, selon Marianne, il avoue avoir croisé la jeune fille "par hasard". Suite à une bousculade involontaire, il aurait paniqué et "serré très fort le cou" de la victime, avant d’abandonner son corps dans un ruisseau.
Bien qu’il nie toujours le caractère sexuel de l’agression, "le fait que la victime a été retrouvée le pantalon baissé a justifié que le juge retienne le chef d’accusation de "meurtre précédé de tentative de viol", indique L’Alsace. À ce jour, un an après les faits, l’instruction est toujours en cours.